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Escalade des frappes israéliennes au Liban
Entité sioniste a intensifié ses opérations militaires en réalisant de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban durant la nuit. Ces bombardements ont eu lieu à la suite d’un précédent épisode de violence qui a causé environ 500 morts lundi, ravivant les inquiétudes d’un conflit généralisé dans la région, près d’un an après le début de la guerre à Gaza.
Situation alarmante à l’ONU
L’escalade des tensions militaires entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran et allié au Hamas palestinien, va sans aucun doute marquer l’Assemblée générale de l’ONU qui débute mardi à New York. L’armée israélienne a rapporté avoir mené des frappes visant « des dizaines de cibles du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban ».
Les bombardements enregistrés le jour précédent sont qualifiés d’une intensité inédite depuis le début des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise en octobre 2023, ciblant selon l’armée « environ 1 600 cibles terroristes », y compris dans la vallée de la Békaa, bastion du Hezbollah.
Victimes et conséquences des frappes
Le Hezbollah a revendiqué avoir lancé de nouveaux missiles Fadi 2 vers Entité sioniste, avec confirmation de l’armée israélienne de la détection d’une vingtaine de tirs. Les frappes de lundi ont causé 492 décès, parmi lesquels 35 enfants et 58 femmes, ainsi que 1 645 blessés selon le ministère libanais de la Santé.
Un médecin de l’hôpital du Secours populaire à Nabatiyé, Jamal Badrane, a décrit la situation comme « une catastrophe, un massacre », signalant que les bombardements ne cessaient pas alors que les équipes médicales évacuaient les blessés. De nombreux Libanais ont quitté les zones touchées pour chercher refuge à Beyrouth ou Saïda, la plus grande ville du sud, beaucoup passant la nuit dans leurs voitures sur les routes.
Réactions internationales face à la crise
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a conseillé aux Libanais de « s’éloigner des zones dangereuses » durant cette période troublée. Son homologue libanais, Najib Mikati, a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme un « plan de destruction » de son pays, avec des écoles fermées mardi.
Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, a averti que « nous sommes au bord d’une guerre totale ». En réponse à cette escalade, la France a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la situation au Liban cette semaine.
État des lieux militaire
En une seule journée, l’armée israélienne a prétendument « neutralisé des dizaines de milliers de roquettes et de munitions », d’après le ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui juge le Hezbollah confronté à sa « semaine la plus difficile depuis sa création » en 1982. Une frappe ciblée a également été annoncée à Beyrouth, bien que le Hezbollah affirme que celle-ci a échoué.
Alors qu’Entité sioniste tente de rétablir un « rapport de forces » favorable dans le nord, le Hezbollah a prévenu qu’il poursuivrait ses attaques contre Entité sioniste « jusqu’à la fin de l’agression à Gaza », où le conflit a été déclenché le 7 octobre 2023.
Appels à la paix
Le président américain Joe Biden a indiqué que les États-Unis s’efforcent de promouvoir une « désescalade » et présentera cette semaine des propositions concrètes à l’ONU pour apaiser le conflit. Plusieurs nations, dont la Russie, le Qatar et l’Égypte, ont exprimé leur inquiétude face à la situation explosive.
Le G7 a souligné qu’aucun pays ne tirerait profit d’une escalade au Moyen-Orient, mettant en avant le risque d’un « conflit régional aux conséquences inimaginables ». Pendant ce temps, la Chine a dénoncé les « attaques aveugles » contre les civils, tandis que l’Irak a appelé à une réunion urgente des pays arabes pour mettre fin aux actions d’Entité sioniste.
Contexte de la guerre à Gaza
Depuis le début des hostilités à Gaza, qui ont éclaté suite à l’attaque du Hamas le 7 octobre, la situation humanitaire s’est considérablement détériorée. Les frappes israéliennes ont fait jusqu’à présent 41 455 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, reconnu comme fiable par l’ONU.
Les tensions demeurent élevées, alors que le conflit continue d’affecter des milliers de vies dans la région, suscitant des préoccupations croissantes au sein de la communauté internationale face à la possibilité d’une escalade encore plus grave.