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Des inondations dévastatrices au Japon : un bilan tragique
Les inondations et glissements de terrain survenus dans le centre du Japon ces deux derniers jours ont causé la mort de six personnes, selon les rapports diffusés par les médias locaux. La chaîne de télévision NHK ainsi que d’autres sources évoquent ce bilan tragique, tandis qu’un responsable des secours a indiqué à l’AFP qu’une personne est confirmée décédée et cinq autres sont en arrêt cardio-respiratoire.
Le contexte de la catastrophe
Ces événements se produisent dans le département d’Ishikawa, déjà durement touché par un tremblement de terre survenu le 1er janvier. Ce tremblement de terre avait déjà coûté la vie à au moins 374 personnes dans la région. Les termes « arrêt cardio-vasculaire » employés au Japon désignent des individus décédés dont le décès n’a pas encore été officiellement constaté par un médecin.
Les autorités locales rapportent que, suite à un glissement de terrain, deux ouvriers travaillant sur une route endommagée ont été retrouvés morts alors que leurs collègues avaient réussi à se mettre à l’abri dans un tunnel. À Wajima, une ville côtière de la préfecture d’Ishikawa, le corps d’un homme a été récupéré dans une rivière près de sa maison inondée. De surcroît, à Suzu, une autre localité affectée, une personne a été retrouvée sous les décombres de sa maison ensevelie par les glissements de terrain.
Une situation alarmante
Actuellement, deux personnes restent portées disparues. Le week-end dernier, des dizaines de rivières ont débordé, causant des dommages considérables dans des zones déjà éprouvées par le séisme de janvier. L’agence météorologique japonaise (JMA) a qualifié les pluies d’une ampleur sans précédent, avec plus de 540 mm de précipitations mesurées à Wajima entre samedi et dimanche, établissant ainsi un nouveau record depuis 1976.
Les autorités du département d’Ishikawa ont émis des appels à l’évacuation pour environ 110 000 personnes, tandis que la JMA a lancé une alerte d’urgence maximale pour la région. En plus des bâtiments endommagés par les inondations, de nombreux glissements de terrain ont isolé des routes, laissant environ 6 200 foyers sans électricité et 1 700 sans eau courante.
Témoignages des sinistrés
Akemi Yamashita, une habitante de Wajima âgée de 54 ans, témoigne : « En l’espace d’une trentaine de minutes, l’eau a jailli dans la rue et a rapidement atteint la moitié de la hauteur de ma voiture. » Elle partage également son choc face à la tragédie qui touche sa ville, déclarant : « C’est tellement déchirant de vivre dans cette ville. » Ses paroles soulignent l’impact émotionnel de cette catastrophe naturelle, décrite comme étant tout droit « sortie d’un film ».
Conséquences prolongées des catastrophes naturelles
Les inondations ont affecté de nombreuses habitations, y compris plusieurs centres de logements temporaires à Wajima et Suzu, où résident encore des victimes du séisme de janvier. Le gouvernement a mobilisé l’armée pour venir en aide aux populations touchées dans cette région rurale située le long de la mer du Japon.
Avec une augmentation des niveaux de précipitations extrêmes signalées ces dernières années, les experts préviennent que le changement climatique joue un rôle aggravant dans la fréquence et l’intensité de ces événements tragiques. Les inondations et les glissements de terrain continuent de poser des menaces sérieuses pour la sécurité des habitants au Japon.