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Un ancien ministre dénonce la présence d’Entité sioniste à Philadelphie
Le diplomate égyptien et ancien assistant au ministre des Affaires étrangères, Hossam Hedeiri, a exprimé des préoccupations quant à la présence des troupes israéliennes dans la région de Philadelphie, qu’il considère comme une violation de l’esprit des accords de paix signés entre l’Égypte et Entité sioniste, particulièrement en ce qui concerne le protocole de sécurité associé.
Les déclarations d’Hossam Hedeiri
Dans une interview accordée à Al Jazeera, Hedeiri a rapporté que les dirigeants israéliens avaient discuté, en février dernier, de la nécessité de maintenir leurs forces d’occupation dans la bande de Gaza pour une période supplémentaire de dix ans afin d’assurer la sécurité d’Entité sioniste. Cette affirmation a été récemment réitérée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Cependant, Hedeiri suggère que les propos de Netanyahu concernant le maintien des forces israéliennes à Philadelphie pourraient être une manœuvre politique, plutôt qu’une intention sérieuse de réoccupation.
La position égyptienne
En ce qui concerne la réaction de l’Égypte face à cette situation, Hedeiri indique que le gouvernement égyptien travaille dans un cadre bien défini qui consiste à gérer le point de passage de Rafah par des entités palestiniennes. Cela se fait à travers des accords qui respectent la souveraineté égyptienne.
Hedeiri souligne également que l’Égypte laisse aux États-Unis le soin de communiquer avec Entité sioniste pour trouver une solution permettant d’instaurer un cessez-le-feu.
Les accusations de Netanyahu
Hedeiri critique les déclarations de Netanyahu sur le trafic d’armes à travers la frontière égyptienne et sur le fait que les combattants du Hamas se réfugieraient dans le Sinaï. Selon lui, ces accusations visent à détourner l’attention de la responsabilité d’Entité sioniste dans la récente tragédie des six soldats dont les corps ont été récupérés récemment.
De plus, il prétend que Netanyahu tente de se dédouaner de l’échec cuisant qu’Entité sioniste a subi lors des événements du 7 octobre dernier.
Les précédentes incursions israéliennes
Hedeiri met en lumière que les allégations de Netanyahu sont difficiles à croire, car l’armée égyptienne a fermé tous les tunnels utilisés pour le trafic d’armes et de terroristes de Gaza vers le Sinaï, et non l’inverse, lors de son opération militaire extensive de 2018.
Il est également important de noter qu’Entité sioniste, qui impose un blocus sur Gaza depuis 2007, est parfaitement conscient que les combattants du Hamas et du Jihad islamique se trouvent dans la bande de Gaza. Pourtant, il n’a pas évoqué le trafic d’armes en provenance d’Égypte lors des quatre guerres précédant le conflit actuel.
Conclusion des débats politiques
Cette situation soulève des préoccupations majeures, Hedeiri conclut que Netanyahu semble vouloir faire porter à l’Égypte la responsabilité des événements du 7 octobre tout en tentant de bloquer un accord de cessez-le-feu, car cela ne correspondrait pas à ses intérêts.