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Hamas exige pression sur Netanyahu sans nouvelles propositions
Le mouvement de résistance islamique, Hamas, a averti que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, compromet la possibilité d’un accord de cessation des hostilités et d’échange de prisonniers en s’accrochant au corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l’Égypte.
Sur la nécessité d’une pression sur Netanyahu
Dans un communiqué publié mercredi soir, Hamas a déclaré qu’il n’était pas nécessaire d’avoir de nouvelles propositions concernant un cessez-le-feu. Selon le mouvement, l’urgence est de mettre la pression sur Netanyahu et son gouvernement pour les contraindre à respecter ce qui avait été convenu lors des négociations précédentes. Ce commentaire fait suite aux rumeurs circulant dans les médias américains sur une proposition en préparation par Washington concernant un nouvel échange de prisonniers et un cessez-le-feu à Gaza.
Hamas a également souligné que la décision de Netanyahu de ne pas se retirer du corridor de Salah al-Din (Philadelphie) vise à saboter tout accord de cessation des hostilités et d’échange de prisonniers.
La position sur le corridor de Philadelphie
Lors de deux conférences de presse, lundi et mercredi, Netanyahu a affirmé qu’il ne retirerait pas son armée du corridor de Philadelphie, répétant ses allégations selon lesquelles des armes ont transité par ce corridor vers le mouvement Hamas.
Le maintien d’Entité sioniste dans cette région constitue l’un des principaux obstacles à un accord de paix entre Entité sioniste et Hamas pour mettre fin à la guerre à Gaza et échanger des prisonniers, une position rejetée tant par le mouvement palestinien que par l’Égypte.
Les négociations en cours et leur impasse
Depuis plusieurs mois, l’Égypte, le Qatar et les États-Unis conduisent des négociations indirectes entre Entité sioniste et Hamas. Cependant, ces discussions n’ont pas abouti en raison du refus d’Entité sioniste de satisfaire à la demande de Hamas de mettre fin à la guerre, de retirer ses forces de Gaza et de permettre le retour des populations palestiniennes déplacées vers le nord de la bande.
Avec le soutien américain, Entité sioniste a déclenché une offensive sur Gaza le 7 octobre 2023, qui a fait plus de 135 000 victimes parmi les Palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, et plus de 10 000 dispersés. Cette situation est accompagnée d’une destruction massive et d’une famine dévastatrice.
Ignorer les appels de la communauté internationale
Malgré les atrocités et les souffrances infligées, Entité sioniste poursuit ses opérations militaires en ignorant les résolutions du Conseil de sécurité international appelant à un cessez-le-feu immédiat et les ordonnances de la Cour internationale de justice visant à prévenir les actes de génocide et à améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.