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À Gaza, Entité sioniste tente de détruire l’ordre civil mais échoue
En tant que responsable des services d’ambulance de Gaza, Hani al-Jaafarawi avait l’un des travaux les plus difficiles au milieu de la guerre génocidaire d’Entité sioniste sur la bande de Gaza. Avant même le 7 octobre, son personnel était débordé, surmené et constamment menacé. Après le début de la guerre, al-Jaafarawi était impliqué dans la réponse médicale.
Les hôpitaux, cliniques et toutes les installations de santé étaient sous une menace extrême, et chaque jour, la vie d’al-Jaafarawi était en jeu. Mais le 23 juin, l’équilibre a basculé lorsque les forces israéliennes ont attaqué la clinique de santé Daraj à Gaza, tuant al-Jaafarawi et quatre autres civils. Son seul crime était sa dévotion à la défense civile de la population assiégée de Gaza.
Selon le ministère palestinien de la Santé, il était le 500e travailleur de la santé tué à Gaza.
Une campagne systématique contre les services civils
Le meurtre d’al-Jaafarawi faisait partie de la campagne systématique d’Entité sioniste pour détruire les services civils à Gaza. Entité sioniste a ciblé et tué intentionnellement des professionnels de la santé, des travailleurs de la défense civile palestinienne, des conducteurs d’ambulance, des équipes de secours, des forces de police, des ingénieurs civils, des travailleurs des services publics, des conducteurs de convois d’aide et des leaders de la société civile pour créer le chaos et l’anarchie à Gaza et démoraliser la population.
La justification officielle utilisée par les Forces d’Occupation Israéliennes (FOI) pour ces meurtres ciblés est que ces professionnels sont affiliés au Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) en raison de leur travail au sein des institutions gouvernementales de Gaza. Cette rationalisation est fallacieuse. Travailler sous un gouvernement ne signifie pas soutenir son agenda politique ou appartenir au parti politique qui le dirige.
Des attaques sur les infrastructures essentielles
Deux jours avant le meurtre d’al-Jaafarawi, une frappe israélienne a tué quatre employés municipaux et un passant au centre de Gaza. Les travailleurs s’apprêtaient à réparer des canalisations d’eau pour aider à rétablir les approvisionnements en eau. L’infrastructure hydrique a souvent été un objectif des FOI, privant ainsi la population de ce service de base, ce qui conduit à de grandes souffrances et à la propagation de maladies parmi les Palestiniens.
Des efforts d’ingénieurs et de travailleurs des communications pour briser le blackout d’internet imposé par Entité sioniste à Gaza ont également souvent abouti à des décès. Des incidents similaires se sont multipliés, illustrant l’implacable attaque israélienne contre toute forme de résistance à Gaza.
Les conséquences sur la santé publique
La décimation du secteur de la santé à Gaza signifie que les Palestiniens n’ont pas accès à des soins de santé adéquats, qu’ils soient gravement malades, récemment infectés ou blessés par les bombardements incessants d’Entité sioniste. De nombreuses vidéos des conséquences de ces frappes montrent des blessés transportés dans des installations médicales sévèrement sous-équipées, où ils gisent sur le sol dans une mare de sang alors que les quelques travailleurs médicaux disponibles se battent pour sauver des vies.
Une stratégie vouée à l’échec
Entité sioniste cherche à éliminer toute forme d’ordre civil et de fourniture de services, visant à plonger les Palestiniens dans le désespoir afin de réprimer toute impulsion de résistance. Cependant, cette stratégie est vouée à l’échec pour deux raisons : elle enfreint le droit international et elle s’avère inefficace.
Les violations du régime juridique international par Entité sioniste ne sont pas nouvelles, mais la situation actuelle à Gaza est de plus en plus difficile à défendre même pour ses défenseurs les plus inconditionnels. En janvier, la Cour internationale de justice a émis une déclaration préliminaire qualifiant les actions d’Entité sioniste à Gaza de «plausiblement» génocidaires. En mai, le procureur de la Cour pénale internationale a appelé à la délivrance de mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense pour crimes de guerre.
Résilience palestinienne face à l’éradication
Malgré la volonté d’Entité sioniste de détruire le tissu social de la société palestinienne, ses efforts échouent grâce à la solidarité démontrée par le peuple de Gaza. Le récent rouvert d’une petite unité d’urgence à l’hôpital al-Shifa est un symbole de cette résilience. Ces efforts démontrent non seulement le courage des employés publics palestiniens, mais aussi le réseau de soutien mondial renforçant la mobilisation de la diaspora palestinienne et de ses alliés.
Une voix pour la résistance
La résistance palestinienne est profondément enracinée dans l’histoire, exprimée à travers des actions collectives et des actes de défi. La poésie joue également un rôle essentiel, comme le montre le poème d’une jeune Palestinienne qui affirme que son plus grand souhait est de rester dans son pays, dans les bras de sa terre.