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Le groupe macroniste n’aura « ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel » au gouvernement Barnier
Le groupe des députés macronistes, Ensemble pour la République, souligne qu’il n’aura « ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel » au gouvernement de Michel Barnier, tout en n’excluant pas une possible participation, a indiqué son président Gabriel Attal, après sa rencontre avec le nouveau premier ministre.
Gabriel Attal a affirmé : « Il n’y aura de notre part ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel : seule la volonté d’être utiles à notre pays et fidèles à nos valeurs nous guidera ». Ce message a été transmis aux députés de son groupe par son entourage.
LR conditionne sa participation au gouvernement au programme de Barnier
Les Républicains ont précisé que leur participation au gouvernement dépendra du programme de Michel Barnier, notamment sur des sujets cruciaux tels que le pouvoir d’achat, les finances publiques, l’immigration et la sécurité. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, à l’issue de leur rendez-vous avec le premier ministre, ont exprimé : « On veut sortir la France du blocage et on a dit qu’on assumerait nos responsabilités. Mais on ne le fera que sur un programme qui donne la garantie de répondre aux préoccupations des Français ».
Une journée chargée pour Michel Barnier
Les consultations entamées par Michel Barnier avec les forces politiques avancent « très bien », et sont « pleines d’énergie », selon ses déclarations lors de son départ de Matignon. Il s’est dirigé vers l’Élysée pour un rendez-vous de travail avec Emmanuel Macron, après avoir rencontré Gabriel Attal et plusieurs leaders de la droite.
En outre, le nouveau premier ministre sera également présent dans le JT de 20 heures de TF1 ce soir, selon les informations de Matignon.
Assurances contre l’extrême droite par Aurore Bergé
Aurore Bergé, la ministre démissionnaire chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a assuré sur France Inter : « Il n’y a jamais eu aucun compromis, aucune compromission avec l’extrême droite de sa part, aucune alliance électorale ». Cette déclaration fait suite à des accusations provenant de personnalités politiques de gauche, affirmant que Michel Barnier doit sa nomination à l’extrême droite.
Olivier Faure et le PS fermement opposés
Olivier Faure, président du Parti socialiste, a exprimé sur France Inter : « Quand Michel Barnier dit qu’il va gouverner « avec tout le monde », à qui s’adresse-t-il ? À la gauche ? Non, à l’extrême droite ». Il a ajoutéd qu’aucune personnalité du PS ne sera intégrée dans le gouvernement de Barnier.
Michel Barnier face au défi de constituer un gouvernement
Tout juste nommé premier ministre, Michel Barnier a promis « des changements et des ruptures ». Il doit rapidement composer un gouvernement capable de rassembler et de s’émanciper d’Emmanuel Macron. À 73 ans, il est conscient que sa situation est précaire, nécessitant des compromis pour éviter une motion de censure.
Avant même de prendre ses fonctions, il a déjà engagé des conversations téléphoniques avec divers leaders politiques, notamment Édouard Philippe et Nicolas Sarkozy. Ce vendredi matin, il prévoit de rencontrer Gabriel Attal puis les dirigeants de son propre parti, Les Républicains.
Les Républicains sous pression pour rejoindre le gouvernement
Après une longue période sans présence au gouvernement, Les Républicains se voient aujourd’hui sous pression pour participer au nouveau cabinet de Michel Barnier, dans l’espoir de « changer les choses de l’intérieur ». Annie Genevard, secrétaire générale de LR, se réjouit de la possibilité de dialoguer facilement avec Barnier, le qualifiant de « quelqu’un de chez nous ».
Cette nomination change la perspective antérieure des Républicains, qui avaient refusé toute participation au gouvernement. Avec Barnier à Matignon, un nouveau chapitre s’ouvre pour le parti.
Les divisions au sein du PS suite à la nomination de Barnier
Le Parti socialiste a réagi avec des divisions internes suite à l’hypothèse d’un gouvernement dirigé par Bernard Cazeneuve. Des leaders du parti ont exprimé leur déception quant à la nomination de Michel Barnier, voyant cela comme une occasion manquée pour la gauche. Olivier Faure a été critiqué, accusé de ne pas avoir su défendre les intérêts de son parti face à cette nouvelle direction politique.