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Épidémie de mpox : 14 nouveaux cas en France
La France a enregistré 14 nouveaux cas de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, sur son territoire entre le 28 août et le 3 septembre 2024. Cette information provient du bilan de Santé publique France, publié le 4 septembre. Depuis le début de l’année, un total de 143 cas a été recensé, affectant principalement des adultes, dont 140 hommes et 3 femmes. La région Île-de-France est particulièrement touchée, avec près de la moitié des cas signalés.
Caractéristiques et transmission du mpox
Le virus de mpox détecté en France appartient uniquement à la souche de clade II, qui est considérée comme moins virulente par rapport à la variante clade 1 b. La maladie se manifeste principalement par une éruption cutanée qui peut être accompagnée de symptômes tels qu’une fièvre ou un gonflement des ganglions, comme l’explique le ministère de la Santé dans sa mise à jour.
La transmission interhumaine se réalise par contact direct avec une personne infectée, notamment à travers les fluides corporels ou les lésions cutanées. Il est également possible de se contaminer indirectement via des objets touchés par une personne malade. En général, l’évolution de la maladie dure entre deux et trois semaines.
Contexte international et recommandations sanitaires
Face à la hausse des cas de mpox, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élevé son niveau d’alerte sanitaire international au plus haut depuis le 14 août. La République démocratique du Congo (RDC) est particulièrement touchée, comptabilisant plus de 19 000 cas et plus de 650 décès depuis le début de l’année. En réponse, la RDC a reçu ses premiers vaccins, avec une livraison totale prévue de 200 000 doses données par l’Union européenne.
Concernant la situation en France, les autorités sanitaires ne recommandent pas de vaccination systématique pour les voyageurs, même ceux se rendant dans des régions où le mpox est endémique. Seules les personnes considérées comme « à haut risque d’exposition », telles que les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ou les personnes en situation de prostitution, sont encouragées à se faire vacciner.
La vigilance reste de mise alors que la situation évolue et que le suivi des cas se poursuit sur le territoire français.