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Agression meurtrière d’un octogénaire au Royaume-Uni
Un tragique fait divers ébranle le Royaume-Uni, après la mort de Bhim Kohli, un homme de 80 ans, survenue suite à une agression alors qu’il promenait son chien dans un parc à Leicester, près de son domicile. Les événements se sont déroulés dimanche soir, et l’octogénaire est décédé à l’hôpital lundi 2 septembre.
Un acte violent commis par des jeunes enfants
Bhim Kohli, originaire d’Inde et résidant à Leicester depuis plus de quarante ans, a été attaqué par un groupe de cinq enfants âgés de 12 à 14 ans. Rapidement appréhendés par la police, l’autopsie a révélé que l’agression avait causé une blessure fatale au cou de l’octogénaire.
Après la violent agression, quatre des enfants ont été relâchés, tandis que le cinquième, un garçon de 14 ans, a été inculpé pour meurtre. Il doit comparaître devant un tribunal pour mineurs à Leicester ce jeudi.
Une victimisation qui soulève des interrogations
La communauté est en état de choc. Bhim Kohli était connu pour être un homme affectueux et amical. Les voisins décrivent un homme rempli de vie, apprécié pour son sens de l’humour et son sourire constant. Sa famille a exprimé ses désolations, soulignant à quel point il était un mari, un père et un grand-père dévoué, aimant passer du temps avec ses petits-enfants.
Dans un message diffusé par la police, la famille a déclaré : « Nos cœurs ont été complètement brisés. Nous nous rassemblons désormais en famille pour essayer de nous soutenir mutuellement pendant cette période difficile. »
Des tensions raciales préoccupantes
Ce tragique incident survient dans un contexte où des tensions raciales sont palpables dans le quartier. En juillet, Bhim Kohli avait déjà été victime d’une agression verbale lorsque des jeunes lui avaient craché dessus en proférant des insultes racistes. De plus, un incident similaire a été rapporté en août où un homme d’origine asiatique a également été attaqué.
Ces événements soulèvent des préoccupations quant à la sécurité et à la coexistence pacifique au sein de la communauté. La police continue d’enquêter sur cette violence et sur les motivations qui ont pu mener à de tels actes.