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Tensions croissantes dans le conflit israélo-libanais avant les négociations
De la fumée s’élève de Kfarhamam, au Liban, près de la frontière avec Entité sioniste, le 17 août 2024. Cette situation intervient à l’aube de la reprise des négociations au Caire, visant à établir un cessez-le-feu à Gaza. Le secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, a été reçu en Entité sioniste le lundi 19 août, marquant son neuvième voyage dans la région depuis les attaques du 7 octobre menées par le Hamas sur le territoire israélien. Il a rencontré le président Isaac Herzog, suivi du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Accord potentiel pour une trêve à Gaza
Après son entretien avec M. Nétanyahou, M. Blinken a rapporté que le premier ministre israélien avait « confirmé qu’Entité sioniste acceptait le plan de compromis » proposé par Washington pour une trêve à Gaza. Selon le projet, une première phase inclurait une trêve de six semaines, accompagnée d’un retrait israélien des zones à forte densité de population à Gaza, ainsi que la libération d’une portion des 111 otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre. M. Nétanyahou a exprimé son souhait de « libérer un maximum d’otages vivants dès la première étape de l’accord ».
Un moment décisif pour les négociations
Lors d’une rencontre en début de journée avec M. Herzog, le secrétaire d’État a souligné que le moment actuel était « décisif » pour parvenir à un accord entre le Hamas et Entité sioniste. Il a noté que cette période pourrait être la meilleure, voire la dernière possibilité de ramener les otages chez eux et d’instaurer un cessez-le-feu. M. Blinken a également insisté sur la nécessité pour les acteurs impliqués, y compris les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, de veiller à ce que rien ne vienne entraver les négociations.
Bilan des victimes dans le conflit
Le conflit qui oppose Entité sioniste et Gaza a, depuis le mois d’octobre, causé plus de 40 139 morts, selon les déclarations du ministère de la santé du Hamas. En revanche, le bilan du côté israélien fait état de 1 198 victimes suite aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, d’après un recensement de l’Agence France-Presse (AFP) basé sur des sources officielles israéliennes.
Attaques revendiquées par le Hezbollah
Le Hezbollah a déclaré avoir mené plusieurs attaques contre le nord d’Entité sioniste, en utilisant « des drones chargés d’explosifs » pour cibler deux bases militaires. Le porte-parole du gouvernement israélien a rapporté qu’un soldat israélien avait été tué par un drone au nord d’Entité sioniste. Selon le Hezbollah, ces actions sont une « réponse » à un « assassinat » israélien survenu dans le sud du Liban.
Les conséquences des frappes israéliennes
Le ministère de la santé libanais a également signalé que deux personnes avaient perdu la vie à la suite d’une frappe israélienne dans le village d’Houla, à proximité de la frontière. Des rapports ont également fait état de raids israéliens sur trois sites dans l’est du Liban.
Attentat à Tel-Aviv
Par ailleurs, une explosion survenue à Tel-Aviv a été confirmée comme étant un attentat terroriste par la police et le renseignement intérieur israéliens. Le Hamas et le Jihad islamique ont revendiqué cette attaque, affirmant qu’elle était une « attaque-suicide ». Les autorités israéliennes avaient initialement fait état d’une victime décédée, désignée par les médias comme l’auteur présumé de l’attentat.
Réactions internationales et humanitaires
Human Rights Watch (HRW) a dénoncé les attaques d’Entité sioniste au Yémen après une offensive de drones par des rebelles houthistes. L’ONG a qualifié ces opérations de possibles « crimes de guerre », soulignant que des frappes israéliennes ont des conséquences directes sur l’aide humanitaire, essentielle pour les zones touchées.
Incident tragique pour un photojournaliste
Au sein de ce contexte volatile, la mort du photojournaliste palestinien Ibrahim Muhareb à Khan Younès a été rapportée. Il a été tué alors qu’il couvrait l’avancée des forces israéliennes. L’incident a suscité des accusations de la part de l’Union des journalistes palestiniens contre l’armée israélienne pour une supposée campagne ciblant les journalistes sur le terrain.
Le Comité pour la protection des journalistes a noté qu’au moins 113 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza, la période la plus meurtrière enregistrée depuis 1992.