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Si vous doutez des actions d’Entité sioniste à Gaza, pensez à Hind
Dans un article publié dans le journal *The Guardian*, le journaliste britannique Owen Jones souligne l’importance de se remémorer les atrocités commises par Entité sioniste à l’encontre des Palestiniens. Il met en garde contre les efforts de l’État israélien et des médias qui le soutiennent pour détourner l’attention mondiale de ces horreurs, se servant d’une stratégie bien rodée : le déni, la victimisation, la tromperie et l’attente d’un changement d’attention de la part du public.
Les réactions des médias occidentaux
Owen Jones fait référence à la manière dont les médias occidentaux couvrent les actions d’Entité sioniste. Selon lui, ces couvertures sont souvent qualifiées de « mini-crimes », car elles rapportent les événements de manière isolée, les présentant de manière éphémère. Cela empêche ainsi le public de saisir l’ampleur des atrocités et d’appréhender la réalité des actions israéliennes.
Des atrocités révélatrices
Le journaliste mentionne une série d’horreurs, dont le meurtre de la petite Hind Rajab et l’assassinat de la journaliste Shireen Abu Akleh. Il souligne que les pertes humaines s’élèvent à environ 40 000 Palestiniens, parmi lesquels 14 000 enfants, illustrant ainsi la nature criminelle de l’État israélien, insensible au droit international. Jones rappelle : « Si vous doutez de la nature de l’attaque israélienne à Gaza, pensez à cette petite fille (Hind) ».
Des chiffres tragiques et des implications morales
Jones évoque des estimations selon lesquelles le véritable nombre de martyrs pourrait osciller entre 92 000 et 186 000, si l’on considère ceux restés sous les décombres. Il souligne que si un État non allié à l’Occident était responsable de tels massacres, les réactions internationales auraient été bien plus véhémentes, et le sujet aurait été considéré comme l’une des « pires crimes de notre époque ».
Un traitement discriminatoire des allégués israéliens
Il ajoute que les médias traitent souvent les allégations des autorités israéliennes avec plus de crédibilité qu’ils ne le feraient pour des accusations similaires à l’encontre de la Russie. C’est ce qui s’est passé en novembre lorsque l’armée israélienne a attaqué l’hôpital al-Shifa à Gaza, prétendant qu’il s’agissait d’un « centre de commandement » pour le Hamas. La couverture médiatique a duré plusieurs semaines, jusqu’à ce que le *Washington Post* admette que les preuves étaient insuffisantes.
Le cas de Hind : un symbole d’injustice
Jones narre l’histoire tragique de Hind, qui a été témoin du meurtre de sa famille alors qu’ils fuyaient le nord dans le véhicule de son oncle. Les forces israéliennes ont ouvert le feu, tuant tous les membres de la famille à l’exception de Hind, âgée de six ans. Même une ambulance envoyée pour la secourir a été ciblée. Hind est ainsi décédée seule, entourée des corps de ses proches.
Une responsabilité manifeste
Le journaliste déclare que toutes les preuves indiquent que l’armée israélienne savait qu’il y avait des enfants dans le véhicule. Un rapport de l’organisation de recherche Forensic Architecture, en collaboration avec Al Jazeera, a révélé 335 impacts de balles sur le véhicule de l’oncle. L’analyse d’une conversation téléphonique de la cousine de Hind a établi qu’en seulement 6 secondes, 64 balles avaient été tirées, à une distance estimée entre 13 et 23 mètres. Cela démontre que les soldats ont intentionnellement tué la famille.
Un refus persistant d’admettre la responsabilité
Entité sioniste a appliqué sa stratégie habituelle suite à la tragédie de Hind : déni des faits. Même après l’assassinat de Shireen Abu Akleh en mai 2022, Entité sioniste a d’abord rejeté toute responsabilité, imputer ensuite la faute aux Palestiniens, avant de finalement reconnaître une possible implication après que l’attention mondiale se soit calmée, comme l’indique le rapport de Jones.
Appel à la réflexion
Jones conclut que les partisans d’Entité sioniste doivent réévaluer ces faits et ces exemples, même s’ils semblent isolés, afin de percevoir la « brutalité » des actions israéliennes à Gaza. Ce rappel tragique de la vie de Hind doit servir de prise de conscience sur les conséquences des conflits et la réalité des souffrances humaines dans les zones de guerre.