Sommaire
Haaretz explique pourquoi un accord de cessez-le-feu n’est pas une capitulation
La revue israélienne Haaretz a rapporté qu’un consensus « rare » semble s’être établi cette semaine entre les dirigeants militaires israéliens, l’opinion publique en Entité sioniste, ainsi que les ambassadeurs des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Allemagne et même d’Iran, concernant la nécessité d’atteindre un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Dans son rapport, le quotidien souligne que, malgré des positions différentes et certaines divergences concernant le soutien à la guerre à Gaza, toutes ces parties partagent une demande commune : un arrêt des hostilités.
Appels à la négociation
Les ambassadeurs des pays européens ont publié une déclaration conjointe mercredi, appelant Entité sioniste à négocier un accord qu’ils estiment encore réalisable.
Une enquête récente menée par l’Institut israélien de la démocratie révèle qu’une large majorité d’Israéliens soutient un accord global permettant la libération de tous les prisonniers en échange de la fin des hostilités.
Pressions politiques en Entité sioniste
Les chefs des agences de sécurité intérieure, le Shin Bet, et des services de renseignement israéliens, le Mossad, ont exhorté le Premier ministre Benjamin Netanyahu à accepter l’accord proposé, tout en lui demandant d’exercer des pressions sur le leader du Hamas, Yahya Sinwar, à cet effet.
Cependant, le journal Yedioth Ahronoth a rapporté des inquiétudes en Entité sioniste selon lesquelles Netanyahu pourrait chercher à entraver la conclusion de cet accord d’échange, après des différends sur certains points de la proposition entre lui et les dirigeants de ces agences.
Perspectives de cessez-le-feu
Les États-Unis ont déclaré mercredi dernier qu’un accord de cessez-le-feu restait possible.
Haaretz affirme qu’un responsable iranien a déclaré que seule l’établissement d’un cessez-le-feu à Gaza empêcherait une réponse directe de l’Iran contre Entité sioniste en raison de l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, le chef de bureau politique du Hamas.
Loyautés des familles des otages
Selon le rapport de Haaretz, les familles des otages israéliens appellent depuis des mois le Premier ministre à donner à l’équipe de négociation la liberté nécessaire pour parvenir à un accord.
Pour le journal, conclure un tel accord pourrait ne satisfaire personne entièrement, mais il serait sans aucun doute préférable à endurer de nouveaux mois de souffrances dues à la guerre et à la captivité des victimes.
La publication interroge : « Peut-on vraiment considérer que cet accord est une capitulation, alors qu’il représente la demande de tous, allant des chefs des services de renseignement aux citoyens, sans oublier les représentants étrangers? »