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Washington n’envisage pas de représailles d’Iran en cas de cessez-le-feu à Gaza
Le président américain, Joe Biden, a évoqué la possibilité qu’Iran renonce à frapper Entité sioniste si un cessez-le-feu est établi à Gaza. Le Bureau ovale a également appelé le Hamas et Entité sioniste à participer à des négociations pour une trêve cette semaine.
Les attentes concernant l’Iran
Lors d’une conférence de presse à son arrivée à La Nouvelle-Orléans, Biden a répondu à une question sur la possibilité que Téhéran abandonne son intention d’attaquer Entité sioniste en réponse à l’assassinat d’Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas. Il a déclaré : « C’est ce que j’attends. »
Ces commentaires font suite à une déclaration de l’agence Reuters, selon laquelle trois responsables iraniens avaient exprimé que la seule manière de retarder une action directe d’Iran contre Entité sioniste serait d’atteindre un accord sur un cessez-le-feu lors des discussions prévues cette semaine.
Réactions à l’appel des États-Unis
Parallèlement, des responsables américains ont indiqué au Wall Street Journal que l’administration Biden pourrait envisager de reporter les négociations si une attaque iranienne se produisait. Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, a affirmé lors d’une réunion du Conseil de sécurité que la fin de la guerre à Gaza dépend d’un accord immédiat de cessez-le-feu et de la libération des otages à Gaza.
Appel à la négociation
La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a également souligné qu’il est impératif que le Hamas et Entité sioniste s’engagent dans des négociations de cessez-le-feu cette semaine. « Nous croyons que les négociateurs doivent se réunir autour de la table et nous pensons qu’un cessez-le-feu est la meilleure façon de désamorcer les tensions actuelles », a-t-elle déclaré aux journalistes sur l’avion présidentiel, alors que Biden se rendait à La Nouvelle-Orléans.
Les États-Unis, avec l’Égypte et le Qatar, ont récemment lancé un appel public aux deux parties pour qu’elles entament des négociations à partir de jeudi.
Les conditions posées par Entité sioniste
La New York Times a rapporté que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a secrètement ajouté de nouvelles conditions aux exigences d’Entité sioniste dans le cadre des négociations pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers. Les documents israéliens indiquent que les « manœuvres » du gouvernement de Netanyahu suggèrent que l’accord pourrait être difficile à atteindre lors des pourparlers prévus jeudi.
Un des nouveaux critères stipule que les forces israéliennes doivent conserver le contrôle de la frontière sud de la bande de Gaza, en référence à l’axe de Philadelphie (Salah al-Din).
Contexte de la négociation en cours
Les dirigeants du Qatar, d’Égypte et des États-Unis ont appelé jeudi dernier le Hamas et Entité sioniste à reprendre leurs discussions pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers, prévues pour le 15 août, à Doha ou au Caire.