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Une entreprise spécialisée dans la sécurité maritime a rapporté qu’un drone a touché un navire commercial ce vendredi matin, au large des côtes du Yémen. Cet incident intervient quelques heures après qu’une tanker a été signalée comme ayant subi une attaque dans la même région.
Détails de l’incident
La société britannique Ambrey a indiqué que le navire commercial a été frappé par un drone à environ 58 milles marins au sud-ouest de Hodeïda, au Yémen. Selon les informations reçues, aucune blessure ni dommage matériel n’ont été signalés suite à cet événement.
Contextes des attaques précédentes
La Marine British Trade Operations (BMTO) avait annoncé, jeudi, que le capitaine d’un tanker de brut nommé Delta Blue avait signalé avoir été victime d’une attaque double au large du Yémen. Le premier assaut a impliqué deux petits bateaux qui ont tiré un missile ayant explosé près du tanker, à 45 milles marins au sud du port de Mocha. Un autre missile a explosé quelques heures plus tard à proximité du même navire.
Selon l’agence, le tanker, immatriculé sous le pavillon libérien, et son équipage étaient sains et saufs, poursuivant leur itinéraire vers le port de destination suivant.
Réaction militaire américaine
En réponse à ces incidents, le Commandement central américain a déclaré avoir détruit un drone des Houthis en mer Rouge. Dans le même communiqué, il a été annoncé que deux missiles de croisière anti-navires des Houthis avaient également été neutralisés au cours des dernières 24 heures.
Les motivations derrière les attaques
Depuis novembre dernier, les Houthis lancent des attaques sur les routes de navigation internationale à proximité du Yémen, manifestant leur solidarité avec le peuple palestinien, qui subit une agression israélienne depuis plus de 300 jours, entraînant plus de 39 000 décès.
Les attaques des Houthis ont suscité des ripostes de la part des États-Unis et du Royaume-Uni, provoquant des perturbations dans le commerce mondial. Cette situation a amené certains propriétaires de navires à dévié leurs routes loin de la mer Rouge et du canal de Suez, optant pour l’itinéraire plus long autour du Cap de Bonne-Espérance.