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Australie veut poursuivre les responsables de la mort à Gaza
Ce vendredi, l’Australie a annoncé son intention de poursuivre les responsables du meurtre d’agents humanitaires dans la bande de Gaza, à la suite d’une frappe aérienne menée par l’armée israélienne au début du mois d’avril.
Appel à la responsabilité
La ministre des Affaires étrangères australienne, Penny Wong, a déclaré que son pays « aller oeuvrer pour une responsabilité totale de ceux qui sont impliqués, y compris en envisageant des accusations criminelles si nécessaire ».
Dans une critique implicite de la position d’Entité sioniste, dont l’armée est accusée d’avoir commis ce crime, Wong a précisé dans un communiqué que « le procureur militaire israélien doit encore prendre une décision concernant d’autres actions, et nous nous attendons toujours à une transparence quant aux procédures et décisions du procureur militaire ».
Une enquête gouvernementale
Dans son communiqué, la ministre a indiqué qu’une enquête menée par le gouvernement australien sur le meurtre des agents humanitaires à Gaza avait conclu à « un échec grave dans le respect des procédures de la part de l’armée israélienne, ayant conduit à des frappes aériennes sur leurs véhicules ».
Les conséquences tragiques
Les frappes aériennes israéliennes d’avril dernier ont coûté la vie à sept membres de l’organisation Central Kitchen World à Gaza, provoquant une large condamnation de la part des États-Unis et de plusieurs alliés d’Entité sioniste.
Parmi les victimes se trouvaient des ressortissants d’Australie, de Grande-Bretagne, de Pologne, ainsi que des Palestiniens et un citoyen ayant double nationalité américaine et canadienne.
Réactions officielles
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, avait déclaré après la mort de l’agente humanitaire australienne, Laly Saumi Frangom, suite à la frappe israélienne il y a quatre mois, qu’il avait contacté l’ambassadeur israélien en Australie pour exiger « une responsabilité totale concernant la mort de l’équipe humanitaire ».
En outre, le fondateur de l’organisation Central Kitchen, José Andrés, a exprimé sa tristesse face à la mort des membres de l’organisation dans cette attaque aérienne, appelant le gouvernement israélien à mettre fin à « toute forme de violence indiscriminée » et à lever les restrictions sur l’aide humanitaire.