Rights Watch appelle Burkina Faso à enquêter sur la mutilation d’un cadavre
Le groupe Human Rights Watch a exhorté les autorités du Burkina Faso à mener une enquête urgente et impartiale sur une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, montrant des soldats en uniforme officiel mutilant un cadavre.
Appel à la justice sans distinction de grade
L’organisation des droits de l’homme a appelé à traduire en justice tous ceux qui seraient responsables de ces actes odieux, quel que soit leur rang.
Condoléances de l’armée suivies de mesures
Cette déclaration de Human Rights Watch intervient après que l’armée a condamné les « actes horribles » montrés dans la vidéo, affirmant qu’ils étaient « contraires aux règles de l’engagement » imposées à ses éléments.
L’armée a assuré qu’elle prendrait les mesures nécessaires pour identifier l’origine de la vidéo et les personnes qui y apparaissent.
Scène macabre captée en vidéo
La vidéo d’une durée de 81 secondes montre au moins 18 hommes en uniforme militaire similaire à celui de l’armée, tandis que deux d’entre eux utilisent des couteaux pour mutiler un cadavre décapité.
Appel à la responsabilité des actes commis
Ilaria Allegrozzi, chercheuse spécialisée dans la région du Sahel pour Human Rights Watch, a déclaré que cette vidéo « témoigne d’une large impunité pour les atrocités commises par les unités militaires au Burkina Faso ces dernières années. »
Accusations antérieures sur des exécutions
En avril, Human Rights Watch avait accusé l’armée du Burkina Faso d’avoir exécuté à la fin de février dans le nord du pays au moins 223 civils, dont 56 enfants.