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Quand l’argent perd sa valeur à Gaza
La guerre israélienne a profondément perturbé le programme alimentaire de Rami Hammad à Gaza, impactant son mode de vie sportif et sain. Les restrictions imposées par Entité sioniste sur les passages frontaliers ont gravement affecté l’approvisionnement des marchés, notamment le passage de Rafah avec l’Égypte et le strict contrôle sur le passage commercial de Karem Abu Salem.
Rami, un fervent sportif, déplore la difficulté d’accéder à des produits alimentaires sains pour pratiquer son activité physique. Il souligne les conséquences de la guerre et du siège sur sa condition physique, ayant pris du poids durant les neuf derniers mois de conflit.
Des marchés vides de marchandises
En tant qu’employé de l’Autorité palestinienne à Ramallah et avec une épouse enseignante, Rami et sa famille menaient une vie aisée avant le début de la guerre israélienne. Cependant, désormais confrontée à des défis pour subvenir à ses besoins essentiels, sa famille se trouve dans une situation délicate.
Les marchés sont vides de produits essentiels. Les foyers se retrouvent à cuisiner des repas de fortune à base de denrées alimentaires des colis d’aide humanitaire. Les marchés sont désormais dépourvus de viandes fraîches et les familles doivent s’adapter à cette nouvelle réalité.
Pénurie de médicaments et de produits d’hygiène
La pénurie touche même les produits de première nécessité comme le shampoing pour Salwa Abu Mustafa, qui a du mal à trouver des produits d’hygiène personnelle pour sa fille. Les restrictions imposées impactent durement la disponibilité des biens de consommation courante.
Les pharmacies manquent de nombreux médicaments essentiels en raison des hostilités et du blocus. Les habitants sont confrontés à des difficultés croissantes pour accéder aux soins de santé de base.
Famine et cherté de la vie
La situation est des plus sombres dans le nord de la bande de Gaza. Les habitants endurent des prix exorbitants sur les maigres stocks de produits disponibles. La spéculation financière s’intensifie, accentuant la détresse des habitants déjà éprouvés par la guerre.
Entité sioniste maintient la fermeture des passages, exacerbant la crise humanitaire et l’inflation des prix. Les Gazaouis peinent à obtenir des denrées alimentaires et des fournitures de base, mettant en péril la santé de la population, en particulier des enfants.