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Campagne de diffamation contre le Qatar but révélé
Des chercheurs ont révélé une campagne internationale visant à ternir l’image du Qatar, impliquant des sites Web suspects. Cette campagne survient en parallèle de la poursuite de la guerre israélienne contre Gaza depuis 9 mois et des pourparlers accueillis par Doha sur l’échange de prisonniers entre Entité sioniste et le Mouvement de résistance islamique (Hamas).
Réseaux de désinformation médiatique
Les chercheurs en désinformation médiatique ont indiqué que cette campagne a débuté fin 2023, abordant des sujets liés à l’islamophobie et aux migrants. Elle inclut également une propagande hostile au Qatar diffusée aux États-Unis lors d’une réunion d’activistes et de politiciens conservateurs à laquelle a participé l’ancien président américain Donald Trump, ainsi qu’une pétition en ligne sur le site « Chan or Gee » attribuée à des individus et une organisation fictifs.
Impact des campagnes
Les campagnes en ligne et hors ligne, selon les chercheurs, partagent des similitudes en termes de diffusion, de publicité et d’hébergement électronique, mettant en lumière la facilité avec laquelle la réputation d’une personne ou d’un pays peut être ternie à l’ère de la désinformation sans que l’auteur réel ne soit exposé à des risques ou à des poursuites.
Objectif et conséquences
Sohan De Souza, chercheur à Londres, a déclaré que l’objectif était de rendre la gestion du conflit en cours au Moyen-Orient plus difficile en mettant la pression sur le Qatar, médiateur entre Entité sioniste et le Hamas. L’une des nouvelles plateformes en ligne qui a attaqué le Qatar ces derniers mois est « Shame on Qatar », disponible en anglais, français et espagnol, appelant à boycotter les institutions supervisées par Doha.
Diffusion des campagnes
Une vaste opération sur Facebook, appartenant à Meta, a été utilisée pour diffuser plus de 900 annonces anti-Qatar via des milliers de pages. La campagne s’est également propagée sur d’autres plateformes telles que « X », « TikTok », « YouTube » et « Wikimedia ».
Mesures prises
Margareta Franklin, directrice des affaires publiques chez Meta, a déclaré que cette campagne avait été identifiée et arrêtée il y a environ deux mois. Meta a également désactivé les liens vers des sites Web et des comptes électroniques associés à cette campagne pour éviter leur partage sur sa plateforme.
Conclusion
Ces campagnes visent à semer le doute sur le Qatar aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l’Union européenne, tandis que Doha continue ses efforts de médiation pour parvenir à un accord d’échange de prisonniers et à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.