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Légendes du monde racontées à Rabat la capitale marocaine
Un public composé d’enfants et d’adultes s’est rassemblé autour de la conteuse marocaine Saad Hamou Omar sur la place Hassan II au cœur de la capitale Rabat. Elle raconte l’histoire du bien et du mal, de leur conflit existentiel, et comment le bien a finalement triomphé.
Transmission des légendes et traditions
Vêtue de son habit traditionnel et avec sa voix apaisante, Saad a captivé l’attention du public, les transportant dans un monde de paroles rythmées et de sagesse ancienne à travers des récits transmis de mères en filles.
En compagnie de plus de 180 conteurs, dont 100 représentent 30 pays des cinq continents, Saad participe au festival international « Maroc des Contes » à Rabat. Ils partagent des récits, des légendes et des mythes populaires de leur patrimoine respectif, échangeant ainsi leur savoir, leur sagesse et les mots distinctifs de leurs cultures et histoires.
Passion pour les contes populaires
La relation de Saad Hamou Omar avec les contes populaires a commencé dans son enfance à Al Hoceima, au nord du Maroc. Souriant à l’évocation de ses souvenirs, elle partage des moments heureux où, entourée de sa famille, elle écoutait avec fascination les récits et légendes transmis par sa grand-mère.
Ces récits variés ont traversé les générations, racontant des histoires telles que « Aïcha Qandisha », « La fille du Draâ », « Les dames du pain » et « La bête de la forêt », entre autres personnages.
Engagement des jeunes conteurs
Lors du festival, la conteuse tunisienne Khouloud Belcadi partage des récits tels que « Bouchkara », « Le crochet des petits » et « N’oussha », ancrés dans la tradition tunisienne, caractérisée par son aspect imaginaire, merveilleux et spirituel.
Les conteurs comme Khouloud cherchent à faire revivre le patrimoine immatériel et les légendes populaires, avec une attention particulière portée à la jeunesse pour les impliquer dans la préservation et la transmission de ce riche héritage.
Impact des récits sur les mentalités
Le conteur britannique Saif Townsend utilise les récits pour créer des ponts entre les cultures, chanter et raconter des histoires qui visent à changer les mentalités en faveur de la réconciliation et de la paix.
Convaincu du pouvoir des récits pour apaiser les tensions et promouvoir l’entente entre les peuples, Saif insiste sur l’importance de l’art narratif pour une coexistence harmonieuse.
L’héritage des lieux et des traditions
Dans la vingt-et-unième édition du festival « Maroc des Contes », les conteurs du monde entier se réunissent à Rabat pour préserver les contes populaires et favoriser la connexion intergénérationnelle.
Les lieux et les places de Rabat ont ainsi vu naître des soirées de contes populaires, animées par des conteurs du monde entier, dans le but de préserver la mémoire vivante des peuples à travers leurs récits et traditions transmises de génération en génération.