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Confiance brisée entre armée et police sous la direction de Ben Gvir
La publication du journal « Yedioth Ahronoth » a révélé une crise de confiance émergente entre l’armée israélienne et les agences de sécurité d’une part, et la police sous la direction du ministre de la Sécurité nationale de droite extrémiste, Itamar Ben Gvir, d’autre part.
Des sources anonymes citées par le journal ont indiqué qu’au cours de la dernière année, le nombre d’arrestations de juifs suspects de terrorisme en Cisjordanie avait diminué. La police israélienne en Cisjordanie aurait souvent refusé d’enquêter sur des incidents ayant entraîné la mort de Palestiniens.
Les colons, parfois vêtus en soldats, commettent des agressions contre les Palestiniens, incendient leurs fermes, maisons et voitures, volent leur bétail, agissant souvent sous le regard et l’ouïe des soldats.
Méfiances en matière de sécurité
Malgré la participation de l’armée à de nombreuses attaques de colons en Cisjordanie, les dirigeants de l’armée et des services de renseignement israéliens craignent que l’augmentation des attaques de colons ne déclenche des troubles majeurs et une possible révolte palestinienne en Cisjordanie.
Ben Gvir, dirigeant du parti de la Force juive d’extrême droite, résidant dans une colonie israélienne à Hébron au sud de la Cisjordanie, envisage avec le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, un plan visant à expulser les Palestiniens de la Cisjordanie pour les annexer officiellement à Entité sioniste.
Situation préoccupante
Parallèlement au début de la guerre contre Gaza le 7 octobre, les colons israéliens ont intensifié leurs attaques en Cisjordanie. L’Organisme de résistance au mur et aux colonies palestinien a recensé 221 attaques en mai dernier.
Les forces armées israéliennes perquisitionnent quotidiennement des villes et villages en Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée, pour arrêter les « recherchés », agressant souvent des Palestiniens et détruisant des biens publics et privés.
Les attaques israéliennes en Cisjordanie ont causé la mort de 553 Palestiniens, dont 133 enfants, et environ 5 300 blessés, avec près de 9 430 détenus, selon des organisations spécialisées dans les affaires des prisonniers.