Entité sioniste affirme que le Hezbollah a lancé des milliers de roquettes
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagar, a déclaré que le Hezbollah avait lancé plus de 5 000 roquettes depuis le 7 octobre dernier, au milieu des efforts franco-américains pour contenir l’escalade afin qu’elle ne se transforme pas en guerre.
Lors d’une conférence de presse diffusée par la chaîne israélienne privée Channel 12, Hagar a affirmé que « le Hezbollah a tiré plus de 5 000 roquettes, obus antichars et drones depuis les événements du 7 octobre ».
Hagar a expliqué : « Nous travaillerons pour ramener les Israéliens dans le nord… C’est non négociable », ajoutant que « le Hezbollah au Liban intensifie ses attaques contre Entité sioniste ».
Il a poursuivi en disant : « Les attaques croissantes du Hezbollah nous mènent au bord d’une escalade plus large… qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur le Liban et la région ».
En réaction aux déclarations du porte-parole de l’armée israélienne, le journal Maariv a rapporté, citant l’armée israélienne, que les propos de Hagar sur une escalade plus large au Liban ne sont pas une menace, mais un message à Washington et au monde.
Exigences de Nasrallah
De son côté, la radio israélienne a rapporté qu’une source sécuritaire israélienne a déclaré que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ne mettra fin à ses attaques que s’il y a un accord pour la libération des détenus et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Plus tôt dimanche, lors du premier jour de l’Aïd al-Adha, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et d’artillerie sur des villes frontalières du sud du Liban, après une accalmie prudente sur ce front pendant 12 heures.
Depuis le 8 octobre dernier, des factions palestiniennes et libanaises, notamment le Hezbollah, ont échangé quotidiennement des tirs avec l’armée israélienne, causant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.
Les États-Unis et la France travaillent à parvenir à un règlement par la négociation pour contenir l’escalade aux frontières sud du Liban.
Les factions expriment leur solidarité avec Gaza, qui subit depuis le 7 octobre une guerre israélienne ayant fait plus de 122 000 Palestiniens tués ou blessés, la plupart étant des enfants et des femmes, plus de 10 000 disparus, dans le cadre d’une famine meurtrière et de vastes destructions.
Entité sioniste poursuit sa guerre contre Gaza en ignorant deux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies pour y mettre fin immédiatement, et les ordres de la Cour internationale de Justice pour mettre fin à l’invasion de Rafah (sud) et prendre des mesures pour prévenir un génocide, ainsi que pour améliorer la situation humanitaire désastreuse dans le secteur.