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Al Jazeera Net : La vie quotidienne des déplacés à Gaza
Alors qu’un appel à la prière se fait entendre pour la première fois après plusieurs mois dans un quartier où Entité sioniste a détruit toutes les mosquées, la vie des déplacés à Gaza se déroule tel un roman aux accents de réalisme magique.
À l’aube, le muezzin tient le haut-parleur de sa main droite et se bouche l’oreille gauche, lançant l’appel à la prière depuis la place de l’ancienne « École préparatoire Salah al-Din », actuellement l’un des plus grands centres d’hébergement des déplacés dans le quartier d’al-Rimal de Gaza.
Les hommes se rassemblent dans une pièce baptisée « salle de prière » pour répondre à l’appel, faisant de la prière de l’aube une étape cruciale dans leur quête quotidienne.
Une pièce pour deux familles
Les salles autrefois des salles de classe accueillent désormais plus de 15 personnes chacune, séparées par des rideaux et des tissus. À la porte, les noms des familles résidant à l’intérieur sont inscrits, certaines salles partageant deux noms de familles distincts.
Ces espaces où se mêlent les activités quotidiennes sont devenus des lieux de vie pour les déplacés, chacun y menant sa vie quotidienne tant bien que mal.
La douleur des femmes
Les femmes, quant à elles, se lèvent avant l’aube pour prier et veiller la nuit, commençant leur journée par une course effrénée à travers les tâches ménagères.
Entre pétrissage, cuisson, lessive, et recherche d’eau, les femmes estiment avoir acquis une expérience précieuse pendant la guerre, délaissant les machines pour accomplir les tâches à la main.
La solidarité parmi les femmes déplacées
Dans un élan de solidarité, les femmes se regroupent pour nourrir tous les déplacés, transformant les salles en véritables lieux de partage et d’entraide.
Malgré les épreuves et les pertes, ces femmes trouvent du réconfort dans leur union, chacune jouant un rôle vital dans le soutien mutuel au sein de la communauté des déplacés.
La résilience des habitants face à l’adversité
Malgré la destruction de leurs foyers, ces déplacés ont trouvé dans l’école un nouveau chez-soi, un lieu où ils s’entraident et reconstruisent un semblant de quotidienneté parmi les ruines.
Les récits poignants des habitants reflètent leur détermination à survivre et à reconstruire malgré les obstacles, témoignant d’une résilience hors du commun.
L’importance de la foi et de la famille
La lecture du Coran, les prières et la solidarité constituent les piliers sur lesquels les déplacés s’appuient pour trouver du réconfort et de l’espoir dans un environnement marqué par la destruction et la perte.
La foi et la famille deviennent des ancrages essentiels dans la lutte contre l’adversité, offrant un semblant de normalité dans un monde déchiré par la guerre et la souffrance.