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Le fruit sec qui pourrait ralentir Alzheimer selon le Dr Dean Ornish
D’après la Fondation Vaincre Alzheimer, près de 225 000 personnes sont diagnostiquées pour la maladie d’Alzheimer chaque année en France. Selon Alzheimer’s Disease International, le nombre de personnes atteintes dans le monde serait de 58 millions. En France, 8 % des personnes de plus de 65 ans seraient touchées par la maladie d’Alzheimer, et ce chiffre grimpe à 17 % pour les personnes de 75 ans et plus. Cette maladie est la forme de démence la plus courante, représentant 70 % des cas. Chaque année, de nombreux laboratoires décident de lancer des recherches pour tenter de mieux soigner la maladie.
Dean Ornish, médecin et chercheur, spécialisé sur l’impact de l’alimentation et du mode de vie pour lutter contre les maladies chroniques, a mené une étude dans le but d’évaluer à quel point l’alimentation et l’activité physique régulière pouvaient ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer.
Un régime à base de plantes, fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses, graines, noix ou encore de produits à base de soja
Cette étude, publiée dans Alzheimer Research and Therapy, a été menée auprès de 51 patients touchés par la maladie d’Alzheimer. Les participants ont été répartis en deux groupes. Le premier groupe suivait un régime alimentaire végétarien à base de plantes, de fruits, de légumes, de céréales complètes, de légumineuses, de graines, de noix ou encore de produits à base de soja. De plus, les participants étaient amenés à effectuer une balade quotidienne de 30 minutes et à gérer le stress avec de la méditation. Enfin, les membres du premier groupe suivaient des exercices de musculation trois fois par semaine. D’un autre côté, le second groupe n’avait lui, aucune contrainte particulière. L’objectif était ainsi d’observer les différences de résultats entre les deux groupes.
Un ralentissement clair de la progression de la maladie pour le premier groupe
Après observation, le chercheur Dean Ornish tire des conclusions significatives. En effet, il a observé que pour les patients du premier groupe, il y avait un ralentissement clair de la progression de la maladie, voire une amélioration dans certains cas. Les patients présentaient moins de troubles cognitifs et semblaient en meilleure santé physique. Pour le second groupe, la maladie avait continué de progresser avec ainsi une aggravation des symptômes.
Le médecin explique avoir noté une réduction des symptômes pour le premier groupe, à partir de 20 semaines après le début de l’étude. Le régime végétarien et la pratique d’une activité physique régulière ont permis des résultats encourageants. Cependant, comme l’explique le chercheur Dean Ornish, de nouvelles études devront confirmer ces observations, notamment à plus grande échelle.