Sondage révèle les jeunes Britanniques majoritairement contre Israël
Résultats du sondage
Un récent sondage mené par la fondation « Focal Data » pour le site d’actualités britannique « UnHerd » a révélé que la majorité des jeunes au Royaume-Uni ne croient pas en la nécessité de l’existence de l’État d’Israël. Le sondage, mené auprès de 1012 jeunes éligibles au vote dans les élections concernant la politique étrangère du Royaume-Uni, montre que 54 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans sont d’accord avec l’affirmation que « l’État d’Israël ne devrait pas exister », tandis que seulement 21 % ne sont pas d’accord avec cette affirmation.
Responsabilité des conflits
Lorsqu’on a demandé aux jeunes sondés « Qui est le plus responsable de la guerre à Gaza? », 50 % ont pointé du doigt Israël, alors que 25 % ont imputé la responsabilité au Mouvement de résistance islamique (Hamas), et 19 % ont partagé la responsabilité de manière équitable.
Intérêt pour les conflits mondiaux
Le sondage a également indiqué que les jeunes Britanniques montrent un plus grand intérêt pour les développements de la guerre à Gaza par rapport à d’autres conflits mondiaux. En détail, 38 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont montré un grand intérêt pour la guerre à Gaza, tandis que 28 % ont manifesté un intérêt modéré. En comparaison, 19 % et 44 % des jeunes ont montré un intérêt respectivement fort et modéré pour la guerre en Ukraine.
Perceptions des attaques de Hamas
Un sondage publié le mois dernier par le journal britannique Daily Mail a révélé qu’environ 40 % des étudiants des universités du groupe Russell pensent que l’attaque du 7 octobre, surnommée « Inondation de l’Al-Aqsa », était un acte de résistance légitime. Ce sondage, impliquant plus de mille étudiants des universités du groupe Russell (qui regroupe 24 des meilleures universités britanniques), a découvert que 38 % des étudiants considèrent l’attaque du 7 octobre comme un acte compréhensible de « résistance ».
Le sondage, réalisé par la fondation « Savanta » et partagé avec le journal, a montré qu’un tiers seulement des étudiants considèrent l’attaque de Hamas, qui a déclenché une nouvelle guerre à Gaza, comme un « acte terroriste ».