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# Pourquoi une nouvelle offensive au centre de Gaza selon Al-Falahy
Le ministère israélien de la Défense a annoncé que la brigade « 98 » avait entamé une opération militaire à l’est de Bureij et à l’est de Deir Al-Balah dans le centre de la bande de Gaza, simultanément avec la poursuite des activités des brigades « 162 » et « 99 » dans le sud et le centre du secteur.
Début de l’Opération militaire
Dans ce contexte, l’expert militaire et stratégique, le colonel Hatem Karim Al-Falahy, a déclaré que l’opération militaire avait été précédée par des bombardements aériens et d’artillerie intensifs, avant que deux brigades de la division « 98 » ne pénètrent à l’est de Bureij et Deir Al-Balah dans l’espoir de progresser d’un kilomètre. Selon son analyse de la situation militaire à Gaza, Al-Falahy explique que certaines zones de cette région frontalière échappent au contrôle israélien, et que les forces israéliennes cherchent à les occuper dans le cadre de la zone tampon qu’elles envisagent de créer le long de la frontière avec le secteur. Il s’attend à ce que l’opération militaire soit limitée, mais n’exclut pas son expansion en cas de progression des forces israéliennes sous prétexte de « détruire les capacités de la branche militaire du Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) et des brigades restantes dans la région. »
Analyse de la Situation Militaire
La précédente opération israélienne dans la région s’était arrêtée, selon Al-Falahy, après l’attaque combinée de Maghazi, qui avait entraîné la mort de 21 soldats israéliens fin janvier dernier. L’armée israélienne avait décrit cette opération comme étant la plus difficile depuis le début de l’incursion terrestre dans le secteur le 27 octobre 2023.
Contexte Historique
Concernant les options de l’occupation dans les prochaines périodes, Al-Falahy pense qu’elles sont limitées : soit gérer le front nord après avoir terminé la bataille de Rafah au sud, soit rester dans la bande de Gaza, revenir dans les zones précédemment pénétrées par l’armée israélienne et examiner les alternatives à Hamas, affirmant que l’occupation n’a pas de vision claire, ni politiquement ni militairement.
Options de l’Occupation
À propos de la nécessité pour Entité sioniste d’appeler des réserves supplémentaires, l’expert militaire a indiqué que cela signifiait que l’occupation avait besoin d’une force de combat, qui pourrait être utilisée dans la bande de Gaza pour augmenter la pression militaire afin de finir la bataille là-bas, ce qui nécessite la présence de grandes unités militaires. Les forces de réserve supplémentaires pourraient également être utilisées sur le front nord avec le Liban, car les déclarations israéliennes excluant une guerre là-bas pourraient être « une forme de tromperie », selon le conférencier, qui a ajouté qu’il y avait un véritable problème dans les capacités de combat israéliennes. La radio de l’armée israélienne a rapporté que le gouvernement avait autorisé l’appel de 50 000 soldats de réserve supplémentaires en préparation de l’escalade sur le front libanais.
Recrutement des Forces de Réserve
Al-Falahy a souligné que l’escalade au nord est beaucoup plus dangereuse qu’au sud, expliquant que le Hezbollah libanais dispose d’une profondeur stratégique avec la Syrie, l’Irak et l’Iran, contrairement à Hamas qui est encerclé depuis des années avec des capacités militaires limitées et sans profondeur arabe. Il ajoute que « le Hezbollah possède un arsenal considérable de missiles, capables de frapper la plupart des villes israéliennes et diverses infrastructures. »
Escalade au Nord
Concernant la formation d’une unité spéciale de lutte contre le terrorisme dépendant de la division de Gaza de l’armée israélienne, l’expert militaire a indiqué qu’Entité sioniste avait commencé à se préparer à faire face à toutes les attaques, similaires à celles du 7 octobre dernier, et à éviter les points faibles, soulignant que ses devoirs diffèrent de ceux des brigades.
Formation d’une Unité Spéciale