Sommaire
Washington affirme un plan israélien, le chef de la CIA à Doha
Proposition israélienne et réaction des États-Unis
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a déclaré hier mardi que la proposition mentionnée récemment par le président Joe Biden dans son discours est celle qu’Entité sioniste avait acceptée auparavant et continue d’accepter à ce jour. Pendant ce temps, Brett McGurk, le principal conseiller de Biden, est arrivé au Caire un jour après l’arrivée du directeur de la CIA, William Burns, à Doha pour discuter des mécanismes de reprise des négociations pour arrêter la guerre à Gaza.
Sullivan a précisé lors d’un briefing de presse non filmé que les États-Unis attendent la réponse du Hamas et ne prennent pas en considération les rumeurs dans les médias concernant la réaction supposée du mouvement.
Communication continue avec les intermédiaires qatariens
Il a souligné que seul le retour officiel transmis aux intermédiaires qatariens importe, ajoutant que les États-Unis restent en contact permanent avec eux.
Le conseiller à la sécurité nationale a affirmé que ce que Washington souhaite voir, à terme, est une stratégie globale et cohérente liée à la fin des opérations militaires, et que la pression sera maintenue sur Entité sioniste pour suivre cette voie.
Burns se trouve à Doha pour discuter avec Cheikh Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani, premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, des discussions avec le Hamas concernant la proposition.
Réunion potentielle
Dans le même contexte, Al Qahera News a annoncé que la capitale du Qatar, Doha, accueillera ce mercredi une réunion égypto-américano-qatari pour discuter des mécanismes de reprise des négociations après le discours du président américain. Cependant, le gouvernement qatari n’a pas encore confirmé cette information.
Le gouvernement qatari a annoncé hier avoir reçu la proposition de Biden et l’avoir transmise au Hamas.
Décisions israéliennes
L’agence de diffusion israélienne a révélé la nuit dernière que le Conseil de guerre israélien avait unanimement décidé de demander des garanties aux États-Unis que la guerre à Gaza serait reprise si le Hamas ne respecte pas les étapes de l’accord d’échange de prisonniers.
Cette demande fera partie des conditions d’Entité sioniste pour conclure un nouvel accord d’échange de prisonniers.
En parallèle, la chaîne 12 a rapporté que le parti de la Grandeur juive, dirigé par le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a affirmé qu’il ne voterait pas avec la coalition tant que les détails de la proposition ne seront pas dévoilés.
Ben Gvir a déclaré que son parti bloquerait la coalition de Netanyahou tant que le Premier ministre continuerait à garder les détails de l’accord secrets.
Proposition en trois étapes de Biden
Vendredi dernier, Biden a évoqué une proposition israélienne en trois étapes incluant un cessez-le-feu à Gaza, la libération des détenus, et la reconstruction du territoire.
Entité sioniste n’a pas encore confirmé sa position finale, mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a décrit l’exposé de Biden comme inexact, précisant qu’il n’avait pas accepté de mettre fin à la guerre à la deuxième phase de la proposition mais uniquement d’en discuter selon les conditions de Tel Aviv.
Réaction du Hamas
De son côté, le dirigeant du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré qu’Entité sioniste n’avait pas présenté une nouvelle proposition, comme l’a affirmé Biden, mais plutôt une objection à la proposition des médiateurs égyptiens et qataris reçue par le mouvement le 5 mai dernier, laquelle avait été acceptée par le Hamas et les factions palestiniennes le lendemain, tandis qu’Entité sioniste l’avait rejetée invoquant le non-respect de ses conditions.
Antécédents des négociations
En mai dernier, Le Caire avait accueilli sur deux jours la dernière série de négociations sur Gaza, mais les délégations du Hamas et d’Entité sioniste avaient quitté la capitale égyptienne le 9 du même mois sans parvenir à un accord.