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# Les diplomates de l’OTAN se réunissent alors que l’Ukraine demande des armes
Les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN doivent se réunir à Prague face aux appels croissants des principaux alliés pour lever les restrictions empêchant Kyiv d’utiliser des armes occidentales pour frapper à l’intérieur de la Russie. Cette réunion de deux jours, qui commence jeudi dans la capitale tchèque, vise à préparer un paquet de soutien pour l’Ukraine en vue du sommet de l’OTAN à Washington en juillet.
Réunion à Prague
Le débat houleux sur la possibilité de permettre à Kyiv d’utiliser les armes fournies par les bailleurs de fonds occidentaux pour frapper à l’intérieur de la Russie risque d’éclipser la réunion. L’Ukraine presse ses soutiens – principalement les États-Unis – de lui permettre d’utiliser les armes à plus longue portée qu’ils fournissent pour frapper des cibles en Russie.
Débat en cours
»Les alliés livrent de nombreux types de soutien militaire à l’Ukraine et certains d’entre eux ont imposé des restrictions sur l’utilisation de ces armes (…) Ce sont des décisions nationales, » a déclaré Stoltenberg dans un discours. »Mais je pense qu’à la lumière de l’évolution de cette guerre (…) le moment est venu de considérer certaines de ces restrictions, pour permettre aux Ukrainiens de vraiment se défendre. »
Points de vue divisés
Le président français Emmanuel Macron a semblé faire évoluer la situation mardi en déclarant que l’Ukraine devrait être autorisée à « neutraliser » les bases en Russie utilisées pour lancer des frappes. De son côté, Moscou a réagi vivement – le président Vladimir Poutine avertissant qu’il y aurait des « conséquences graves » si les pays occidentaux donnaient leur approbation à l’Ukraine.
Réactions internationales
Ceux qui poussent pour que l’Ukraine ait plus de liberté espèrent que les États-Unis et d’autres pays changeront de position alors que Kyiv lutte pour arrêter l’offensive russe dans la région de Kharkiv. »Clairement, les idées du président Macron aident les alliés qui pensent que cette règle devrait changer, » a déclaré un diplomate d’un pays de l’OTAN. « J’espère que les débats aux États-Unis prendront en compte les idées de Macron. » Alors que les alliés de l’OTAN se débattent avec cette question, les ministres à Prague tentent également de mettre au point un paquet de soutien qui satisfasse l’Ukraine, dont les espoirs de devenir membre à terme restent une perspective lointaine.
Pressions sur l’OTAN
Après avoir insisté lors d’un sommet l’an dernier, Kyiv a été informé fermement par les pays de l’OTAN – dirigés par les États-Unis et l’Allemagne – qu’il ne devait pas s’attendre à de progrès concrets vers l’adhésion à l’alliance à Washington. Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, souhaite plutôt obtenir des engagements clairs de la part des membres de l’alliance sur le montant de l’aide qu’ils fourniront à l’Ukraine à l’avenir. Le mois dernier, il a proposé un chiffre global de 100 milliards d’euros (108 milliards de dollars) sur cinq ans, mais cela n’a pas rencontré de succès parmi les alliés, confus sur ce que cela impliquerait.
Soutien à long terme