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Levée de l’interdiction sur la vidéo de l’attaque à Sydney sur les réseaux sociaux
Un tribunal australien a autorisé les réseaux sociaux à diffuser une vidéo de l’attaque d’un évêque de l’église assyrienne en avril dans une église de Sydney.
La décision judiciaire
Lundi, le juge de la Cour fédérale Geoffrey Kennett a rejeté la demande de l’organisme australien de cybersécurité visant à prolonger l’injonction temporaire bloquant la vidéo de l’attaque, qualifiée d’incident terroriste par les autorités, qui a provoqué des troubles violents dans la ville australienne.
Le refus de Musk
Malgré les troubles, le propriétaire de X, Elon Musk, a résisté à l’interdiction et, dans un bras de fer juridique, a cherché à transformer la question en débat sur la censure. Les responsables australiens ont critiqué ses efforts, le Premier ministre Anthony Albanese le qualifiant d' »un milliardaire arrogant » pour avoir refusé de retirer la vidéo.
La question de la liberté d’expression
La controverse tourne autour de la tentative d’assassinat le 15 avril à Sydney de l’évêque orthodoxe assyrien Mar Mari Emmanuel lors d’un sermon en direct. Un adolescent de 16 ans a été inculpé d’un acte de terrorisme dans cette affaire.
La vidéo de l’attaque s’est rapidement propagée en ligne, y compris sur X. La Commission eSafety a alors émis un ordre de retrait, affirmant que la vidéo montrait une violence explicite.
Responsabilités légales des plateformes
La cour estime que ce cas est un test important des responsabilités légales des plateformes de médias sociaux et de l’utilisation du « geo-blocking ». Le gouvernement de centre-gauche d’Albanese a annoncé qu’il tiendrait une enquête parlementaire pour examiner les effets négatifs des médias sociaux, soulignant qu’ils ont un contrôle significatif sur ce que les Australiens voient en ligne, avec presque aucun contrôle.