Critiques mondiales à l’encontre d’Entité sioniste après les frappes sur Rafah, selon Washington
Les critiques pleuvent sur l’attaque israélienne à Rafah au sud de la bande de Gaza, ainsi que sur la fermeture de la frontière terrestre avec l’Égypte, menaçant d’aggraver la crise humanitaire. Les États-Unis ont affirmé qu’Entité sioniste menait une « opération limitée » dans la région.
Malgré l’annonce du mouvement de résistance islamique, le Hamas, lundi soir, d’accepter une proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a annoncé mardi matin sa prise de contrôle du côté palestinien du passage de Rafah qui relie la bande de Gaza à l’Égypte.
Le roi de Jordanie, Abdallah II, a affirmé que le contrôle par Entité sioniste de la partie palestinienne du passage de Rafah et sa fermeture aux aides aggraverait la catastrophe humanitaire à Gaza. Un communiqué du palais royal jordanien a souligné la nécessité d’empêcher l’opération terrestre israélienne à Rafah, qui abrite environ 1,5 million de résidents de Gaza ayant fui l’agression israélienne dans le territoire.
Martin Griffiths, le sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence, a déclaré que les évacuations israéliennes de Rafah et l’opération terrestre entraîneraient davantage de morts et de déplacements.
Réactions internationales et justifications d’Entité sioniste
Un haut conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré à Washington que l’armée israélienne avait informé les États-Unis que l’attaque sur Rafah était une « opération limitée », affirmant qu’Entité sioniste avait pris cette mesure pour « empêcher le Hamas de transférer des armes à Gaza ».
Kirby a ajouté que les points de vue de son pays sur Rafah étaient les mêmes, répétant à plusieurs reprises que les États-Unis ne soutiennent pas une opération terrestre généralisée contre Rafah, qui abrite une telle densité de population.
Il a souligné que le président américain Joe Biden avait « clairement » exprimé ses inquiétudes concernant la crise humanitaire que pourrait provoquer l’attaque sur Rafah, lors de ses discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Kirby a souligné la nécessité de maintenir ouverts les passages de Rafah et de Kerem Shalom pour garantir l’entrée des aides humanitaires à Gaza.
Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé que le Conseil de sécurité nationale avait décidé à l’unanimité de continuer l’opération militaire à Rafah, sous prétexte d’exercer une pression sur le Hamas pour libérer les détenus à Gaza et atteindre d’autres objectifs de guerre.