Comment l’Égypte a réagi à la prise du passage de Rafah par Entité sioniste
Après plusieurs mois d’avertissements et de refus égyptiens de toute opération militaire israélienne à Rafah ou à l’axe de Philadelphie, l’armée d’occupation israélienne a annoncé ce mardi matin avoir pris le contrôle du passage de Rafah, qui relie l’Égypte à la bande de Gaza.
Selon l’armée israélienne, les forces de la Brigade 401 ont réalisé la prise opérationnelle du passage de Rafah du côté de Gaza, le séparant de l’axe de Salah al-Din.
Ainsi, l’occupation israélienne a pénétré dans l’axe de Salah al-Din « Philadelphie » pour la première fois depuis son retrait de la bande de Gaza mi-août 2005, s’appropriant une frontière longue de 14 kilomètres, stipulée par l’accord de paix entre l’Égypte et Entité sioniste comme une « zone tampon » le long de leur frontière commune.
« Maîtrise de soi »
En réaction, le ministère des Affaires étrangères égyptien a condamné les opérations militaires israéliennes à Rafah, appelant Entité sioniste à faire preuve du plus grand contrôle de soi et à s’abstenir de la politique de l’escalade aux conséquences à long terme, risquant de compromettre les efforts soutenus en vue d’obtenir un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza.
Le ministère a souligné que cette escalade menaçait la vie de plus d’un million de Palestiniens qui dépendent largement de ce passage en tant que principal artère de vie de Gaza, permettant l’évacuation des blessés et des malades pour recevoir des soins, ainsi que l’entrée des aides humanitaires aux frères palestiniens de Gaza.
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