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Egypte et Irlande alertent sur la famine et les conditions de vie insoutenables à Gaza
Les ministres des Affaires étrangères de l’Égypte et de l’Irlande ont fait part de leur préoccupation quant à la situation critique dans laquelle se trouve la bande de Gaza, affirmant que cette dernière est confrontée à la menace de la famine et n’est plus vivable. Ils ont souligné l’importance d’augmenter l’aide humanitaire dans la région et de soutenir l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
L’appel à l’aide et à la fin des violences
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a déclaré lors d’une conférence de presse au Caire avec son homologue irlandais que les allégations d’implication de l’UNRWA ou de ses employés dans des « actes terroristes » ont été infirmées. Il a souligné que la décision de cesser le soutien à l’organisation a eu des conséquences négatives. Appelant à un arrêt immédiat et permanent des hostilités à Gaza, il a insisté sur la nécessité d’augmenter l’aide humanitaire dans la région.
Le ministre égyptien a également exhorté Entité sioniste à ne pas prendre de mesures militaires à Rafah pouvant avoir des conséquences négatives sur les civils. Il a souligné la nécessité de soutenir l’établissement de l’État palestinien pour mettre fin au conflit dans la région, qualifiant la bande de Gaza de plus en plus invivable.
La crise humanitaire à Gaza selon l’Irlande
De son côté, le ministre irlandais des Affaires étrangères, Michael Martin, a souligné que Gaza traverse une catastrophe humanitaire et que ses habitants sont confrontés à la famine. Il a indiqué que l’Irlande a accru son financement de l’UNRWA de 20 millions d’euros pour encourager d’autres pays européens à agir de même.
Il a déclaré que l’aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza n’était pas suffisante, tout en notant que 40 Irlandais se trouvent toujours dans la région. Martin a annoncé qu’il se rendrait à Rafah pour discuter de la levée des obstacles entravant la distribution de l’aide, affirmant la poursuite du soutien au peuple palestinien à Gaza par le biais de l’UNRWA.
Les enjeux politiques et diplomatiques
L’implication de l’UNRWA dans des activités terroristes a été au cœur des débats, mais un rapport indépendant a révélé que le gouvernement israélien n’avait pas encore fourni de preuves à l’appui de ses allégations. La France a supervisé la préparation du rapport suite aux accusations israéliennes, entraînant la suspension de financement de l’organisation par plusieurs pays.
Ce rapport, publié récemment, a mis en lumière les défis financiers auxquels l’UNRWA est confrontée, menaçant ses efforts de fournir l’aide nécessaire à Gaza. Les Nations unies ont averti d’une famine imminente.