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Netanyahou nie l’existence d’une famine à Gaza
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a rejeté ce qu’il a qualifié d' »allégations » selon lesquelles il y aurait une famine dans la bande de Gaza, lors de sa rencontre avec les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni et de l’Allemagne.
Le bureau de Netanyahou a déclaré dans un communiqué que « le Premier ministre a rejeté les allégations des organisations internationales concernant la famine à Gaza », alors que les agences d’aide et les Nations unies mettent en garde contre le risque imminent de famine dans la bande de Gaza, en raison de la poursuite des attaques israéliennes visant à éliminer le mouvement de résistance islamique du Hamas.
Entrave à l’aide humanitaire
Les Nations unies ont longtemps déploré les obstacles entravant la distribution d’aide humanitaire à Gaza. Cependant, la crise humanitaire dans ce territoire, avec une population de 2,3 millions d’habitants, a suscité une vive indignation après qu’une frappe aérienne israélienne en début avril ait tué des travailleurs humanitaires de l’organisation World Central Kitchen.
En raison de la guerre en cours et des restrictions israéliennes en violation du droit international, Gaza, en particulier les gouvernorats de Gaza et du Nord, est en proie à une famine qui a déjà coûté la vie à des enfants et des personnes âgées, selon des données palestiniennes.
Conflit continu et bilan humain dévastateur
Le conflit israélien qui sévit à Gaza depuis plus de 6 mois a fait plus de 110 000 morts et blessés, la plupart étant des enfants et des femmes, et a causé d’immenses destructions, selon des données palestiniennes et des organisations internationales.
Entité sioniste poursuit les hostilités malgré une résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat, et ce, même après sa comparution pour la première fois devant la Cour internationale de Justice, accusé de génocide.