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Les États-Unis interviennent pour contrer l’attaque iranienne contre Entité sioniste
Le récent assaut sans précédent de l’Iran sur Entité sioniste, utilisant des centaines de drones et missiles, a marqué l’apogée de deux semaines de tensions. Pendant cette période, Washington a déployé d’importants efforts pour empêcher la dégradation de la situation régionale.
Le Commandement central américain (Centcom) a annoncé hier que les États-Unis, avec le soutien de destroyers européens, ont réussi à détruire « plus de 80 drones et au moins 6 missiles balistiques destinés à frapper Entité sioniste en provenance d’Iran et du Yémen lors de l’attaque iranienne ».
Selon un responsable militaire américain, environ 100 missiles balistiques de moyenne portée, plus de 30 missiles de croisière et au moins 150 drones d’attaque ont été lancés depuis l’Iran pour cibler Entité sioniste. De leur côté, les forces armées israéliennes ont recensé plus de 350 projectiles, affirmant avoir détruit 99% d’entre eux.
Les actions américaines
Deux navires américains présents dans la région, l’USS Arleigh Burke et l’USS Carney, ont intercepté et détruit 6 missiles avant que des avions ne détruisent plus de 70 drones iraniens. Une batterie de missiles Patriot a abattu un missile de croisière près de la ville d’Erbil en Irak.
Les forces américaines ont également neutralisé un missile balistique sur son site de lancement, ainsi que 7 drones au sol avant leur déploiement dans des régions contrôlées par les Houthis au Yémen, soutenus par l’Iran, selon le Centcom.
Le président américain Joe Biden a suivi les événements directement depuis la célèbre « salle des opérations » de la Maison Blanche samedi soir.
Préparatifs américains
Avant l’attaque iranienne, les responsables américains, dont le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et le secrétaire d’État Antony Blinken, sont restés « en contact permanent » avec Entité sioniste et d’autres pays de la région.
Le général Eric Kurilla, responsable du commandement militaire pour le Moyen-Orient, a fourni des informations en temps réel, soulignant la coordination avec Entité sioniste et d’autres partenaires régionaux.
Les États-Unis ont également été en contact avec l’Iran par le biais de « communications directes relayées par la Suisse ». Des forces supplémentaires ont été déployées dans la région « pour renforcer la dissuasion régionale et protéger les troupes américaines », selon le département de la Défense.
La suite des événements
Depuis le début du conflit déclenché à Gaza après l’attaque menée par le Hamas contre le sud d’Entité sioniste le 7 octobre dernier, l’objectif des États-Unis a été d’éviter l’escalade du conflit dans la région. Washington a également cherché à apaiser les tensions.
Interrogé sur les éventuelles ripostes israéliennes à l’attaque iranienne, un responsable américain a déclaré que « nous ne participerons à aucune action potentielle de leur part, et nous ne nous impliquons pas dans celle-ci ».
Le responsable a ajouté qu’Entité sioniste « a été clair avec nous sur le fait qu’elle ne souhaite pas d’escalade avec l’Iran ». Il a poursuivi en disant « la grande question n’est pas seulement de savoir si Entité sioniste a l’intention d’agir, mais aussi ce qu’elle choisira de faire ».