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Fête d’Eid à Damas : entre traditions et difficultés économiques
À l’approche de l’Eid al-Fitr, la fête de la rupture du jeûne, Sumer, un enseignant d’anglais de 39 ans dans un institut privé de la banlieue de Damas, exprime les difficultés auxquelles il est confronté. Il partage avec Al Jazeera Net : « Malheureusement, l’Eid est devenu un fardeau lourd pour nous dans ces circonstances. Nous luttons pour financer le repas festif, les achats traditionnels de l’Eid, les vêtements et les jouets des enfants, dans un contexte où il est parfois difficile de subvenir à nos besoins quotidiens. »
La situation économique précaire pousse de nombreuses familles syriennes vivant sous le contrôle du régime à affronter des défis pour célébrer l’Eid dans sa forme traditionnelle, alors que les prix des produits de consommation courante, y compris les vêtements et les sucreries, ont considérablement augmenté par rapport à l’année précédente.
Des friandises maison pour réduire les coûts
Les prix des sucreries traditionnelles de l’Eid, telles que les chocolats, les nougats, les gâteaux et les biscuits, ont considérablement augmenté par rapport à l’année précédente. Cette situation pousse de nombreuses familles syriennes à rechercher des alternatives abordables pour apporter la joie aux enfants.
Les familles syriennes se tournent ainsi vers la fabrication de sucreries maison, telles que le Bitifour, l’Awameh, le Ma’amoul ou encore l’Hareeseh et la Namoura, pour offrir des douceurs plus abordables que celles disponibles sur le marché.
Les vêtements européens d’occasion en alternative
La hausse des prix des vêtements pousse de nombreuses familles syriennes à se tourner vers les friperies européennes pour trouver des tenues neuves à des prix plus abordables. Les difficultés économiques actuelles rendent l’achat de nouvelles tenues pour l’Eid un défi pour de nombreux Syriens.
Face à cette situation, de nombreuses familles se voient contraintes d’acheter des vêtements d’occasion ou de se contenter d’acheter des tenues pour leurs enfants partiellement issues du marché de seconde main, en raison des coûts élevés des vêtements neufs.