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De Deir Yassin à Gaza, le visage du refuge et l’espoir de retour
Le vénérable Mohamed Hamida se remémore sa jeunesse dans son village de Deir Yassin, à l’ouest de Jérusalem, où les milices sionistes ont commis l’une des pires atrocités en 1948.
Alors que son exil se prolonge depuis 76 ans, les horreurs de Deir Yassin refusent de s’effacer de sa mémoire, évoquant les atrocités commises à Gaza actuellement, ravivant ainsi ses douleurs.
Le départ difficile
À l’âge de 8 ans, lors des bombardements de Deir Yassin, Mohamed Hamida et sa famille fuient le massacre alors que des inconnues leur demandent de préparer des bandages pour secourir les blessés du village.
Après avoir quitté leur terre natale, ils s’installent dans divers endroits, passant par Ain Karim, Beit Sahour, avant de trouver refuge à Jéricho en Cisjordanie.
Des souvenirs gravés
La vie des réfugiés est une véritable épreuve, avec des pertes tragiques dès le début de leur exil. Les souvenirs de Deir Yassin résonnent avec les souffrances des Gazouis, alors que les déplacés actuels rappellent à Mohamed Hamida sa propre histoire.
La reconstruction après un tel traumatisme nécessite du temps, tout comme les réfugiés actuels auront besoin de nombreuses années pour se reconstruire.
Retour et nostalgie
Malgré les années écoulées, les souvenirs de Deir Yassin restent vifs pour Hamida. Lors d’une tentative de retour en 1978, il réalise que sa terre a été confisquée par Entité sioniste.
Aujourd’hui, sa maison est habitée par un médecin juif d’origine russe, symbolisant le déchirement et la perte pour de nombreux Palestiniens.