Israël abat un commandant de terrain du Hezbollah au Liban
L’armée israélienne a annoncé avoir tué un commandant du Hezbollah au cours d’une frappe aérienne nocturne au Liban, alors que les Nations unies mettent en garde contre la propagation des bombardements et exhortent à un arrêt du cycle de violence.
Ali Ahmad Hussein éliminé par les avions israéliens
Ali Ahmad Hussein de la Radwan Force du Hezbollah a été « éliminé » par des avions israéliens dans la région d’as-Sultaniyah, dans le sud du Liban, a déclaré l’armée israélienne lundi. Il était accusé d’attaques contre des cibles israéliennes au cours des derniers mois.
Autres combattants du Hezbollah tués
Al Jazeera a appris qu’au moins trois autres combattants du Hezbollah ont été tués dans la frappe.
Échanges de tirs et de roquettes
Parallèlement à la guerre de Gaza, le Hezbollah et l’armée israélienne ont échangé des tirs le long de la frontière sud du Liban, alimentant les craintes d’un conflit régional plus large. Les frappes israéliennes ont tué environ 270 combattants du Hezbollah au cours des six derniers mois, ainsi qu’environ 50 civils, dont des enfants, des médecins et des journalistes. Les tirs de roquettes du Hezbollah ont tué une douzaine de soldats israéliens et autant de civils.
Cycle ininterrompu de violence
Les bombardements ont déplacé plus de cent mille personnes de chaque côté de la frontière, et ont gravement touché l’économie agricole du sud du Liban, avec des champs dévastés laissés non cultivés. Un appel conjoint des Nations unies a été lancé pour que la violence cesse, qualifiant les frappes et les représailles de violation grave de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité depuis son adoption en 2006.
Appel à l’arrêt des hostilités
La décision de l’ONU a mis fin à une guerre d’un mois entre le Hezbollah et Israël il y a près de vingt ans, mais de nombreux points, tels que le retrait des groupes armés du sud et le déploiement des troupes de l’armée libanaise, n’ont jamais été mis en œuvre.