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La Corée du Sud lance avec succès son 2e satellite espion en orbite
La Corée du Sud a lancé avec succès son deuxième satellite de reconnaissance militaire, quelques jours après que la Corée du Nord ait réitéré son intention de lancer plusieurs satellites espions cette année.
Le satellite est entré en orbite après son lancement sur une fusée SpaceX Falcon 9 depuis le Centre spatial John F Kennedy en Floride, aux États-Unis, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense nationale.
Renforcement des capacités de renseignement
Séoul a déclaré dans un communiqué que ses « capacités indépendantes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ont été renforcées » par ce lancement réussi.
« Nous procéderons sans encombre aux futurs lancements de satellites », a-t-il ajouté.
Lancement et communication réussis
La fusée Falcon 9 a été lancée à 23h17 GMT, le satellite s’étant séparé avec succès du véhicule de lancement 45 minutes plus tard pour entrer en orbite, selon le communiqué. Le satellite a établi avec succès des communications avec une station au sol environ deux heures et 40 minutes après le lancement.
Cours avec la Corée du Nord
La Corée du Sud, qui prévoit de lancer un total de cinq satellites espions militaires d’ici 2025, est en concurrence avec la Corée du Nord pour étendre ses capacités de surveillance dans un contexte de tensions croissantes sur la péninsule coréenne. Pyongyang a lancé son premier satellite espion, Malligyong-1, en novembre de l’année dernière, tandis que la Corée du Sud a mis son satellite en orbite le mois suivant.
Le 31 mars, Pak Kyong Su, le vice-directeur général de l’Administration nationale de la technologie aérospatiale de la Corée du Nord, a déclaré que le pays prévoyait de lancer plusieurs satellites de reconnaissance supplémentaires cette année. Le leader Kim Jong Un a précédemment déclaré qu’il visait à mettre en orbite trois autres satellites espions militaires en 2024.
Prochaines étapes
Le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Wonsik, a déclaré lundi que le premier de ces lancements pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, afin de marquer l’anniversaire du 15 avril du fondateur de l’État, Kim Il Sung. Les lancements de satellites nord-coréens sont considérés comme une violation des sanctions imposées par les Nations unies à Pyongyang en raison de son programme d’armes nucléaires, car ils utilisent la technologie de missile balistique interdite.
Conclusion
La Corée du Sud affirme ainsi sa capacité à renforcer son arsenal de renseignement spatial, tandis que la Corée du Nord poursuit son propre programme spatial, alimentant les tensions déjà vives entre les deux pays. Les développements futurs dans la course aux satellites espions entre les deux Corées restent à surveiller dans un contexte géopolitique tendu.