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Drame égyptien, entre faste passé et sombre présent
L’industrie de la télévision égyptienne a pénétré les foyers égyptiens en 1962, juste après la construction du « bâtiment de la télévision » deux ans auparavant. Trois pionniers de cet art étaient alors présents : Youssef Marzouk, Hamada Abdel Wahab, et Nour El Demerdash, suivis par une génération d’excellence et de renommée dans le monde arabe, avec des figures emblématiques telles que Mohamed Fadel, Ismaïl Abdel Hafiz et Yahya El Alamy.
Domination de la dramaturgie égyptienne
Avec l’expansion des pays arabes dans la création de « télévisions », le commerce des séries égyptiennes a prospéré, enrichissant les artistes et les professionnels égyptiens travaillant dans la production vidéo. La section « Série égyptienne » est devenue un pilier des programmes des télévisions gouvernementales arabes, symbolisant une époque glorieuse où la domination dramatique égyptienne masquait les revers politiques.
Spécialisation et créativité
Plus tard, l’écrivain Mohamed Hassanein Heikal a nié l’existence de l’opération « Raafat El Haggan » et a parlé de l’opération « A’sfour », qui a été un succès de la part des services de renseignement égyptiens et a permis de transmettre des informations clés des Américains au président Abdel Nasser.
Déliquescence et effondrement
Dans une ère plus sombre, la domination de la dramaturgie égyptienne a cédé la place à la médiocrité, marquée par la monopolisation de tout, y compris des acteurs devenus interchangeables dans toutes les séries. Des scandales de coupure et de plagiat sont devenus monnaie courante, illustrant la décadence de la scène télévisuelle égyptienne.
Conclusion
La dramaturgie égyptienne traverse une période sombre de déclin et continue de s’effondrer dans le présent laid, juxtaposée par le succès de la dramaturgie syrienne. Cependant, l’espoir d’un renouveau subsiste, débarrassé de tout monopole et de connivences corrompues.