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Embargo canadien inexistant sur les armes vers Entité sioniste
Alex Cosh est un rédacteur en chef de The Maple, une start-up canadienne de presse indépendante allergique au statu quo.
Cosh est un jeune journaliste au tempérament d’un contestataire à l’ancienne. Ses antennes de fadaises sont réglées pour détecter et dévoiler les filouteries soutenues par l’État que la plupart des médias établis du Canada livrent docilement comme des coursiers obéissants.
Alors que les grands éditoriaux des corporations se sont rapidement et prévisiblement alignés derrière le soutien appuyé du Premier ministre Justin Trudeau aux projets d’Entité sioniste visant à effacer Gaza, Cosh a mis son expérience et ses compétences habiles au service de la révélation de la complicité du Canada dans cette affreuse entreprise.
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Cela s’est traduit par un flot d’histoires détaillant comment l’aide militaire s’écoule du Canada vers Entité sioniste via des entreprises privées; quel type de « biens » militaires est exporté vers Entité sioniste, souvent via les États-Unis; et comment le commerce des armes du Canada avec Entité sioniste a connu une croissance exponentielle au cours de la dernière décennie, valant maintenant des dizaines de millions de dollars par an.
Cosh a également disséqué les manœuvres rhétoriques des hauts fonctionnaires du gouvernement, non seulement pour détourner les questions concernant la nature et l’étendue des exportations militaires du Canada vers Entité sioniste, mais aussi pour nier et semer la confusion quant à savoir si des permis avaient été approuvés depuis le début d’octobre, qui aurait pu contribuer à rendre Gaza un paysage stérile et apocalyptique.
Permis d’exportation et controverses
Interpellé par une coalition de groupes de surveillance des armes et de la paix, de nombreux Canadiens éclairés, de Cosh et d’autres journalistes, Trudeau et ses collaborateurs ont finalement et à contrecœur admis fin janvier que le Canada avait effectivement autorisé des exportations militaires vers Entité sioniste après le 7 octobre.
Ottawa a tenté d’atténuer ce revirement surprenant en suggérant que les permis étaient limités à des « équipements non létaux » – une invention bureaucratique sans définition légale et donc contraignante.
En février, Cosh a contesté cette construction exonératoire. Il a obtenu des données d’exportation montrant que le gouvernement Trudeau avait approuvé au moins 28,5 millions de dollars canadiens (21 millions de dollars) de nouveaux permis d’exportation d’armements vers Entité sioniste au début de sa fureur meurtrière à Gaza.
Contestation politique
Des députés du Nouveau Parti démocratique et du Parti Vert ont pressé la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, de répondre sur la portée, l’ampleur et le calendrier des exportations militaires du Canada vers Entité sioniste.
Les fuites ont également commencé – conçues, je le suspecte, pour endiguer les désagréments politiques et redorer le blason d’une ministre endommagée.
Le premier plant en arrière-plan a été publié le 14 mars. Il citait des sources anonymes affirmant que Joly avait cessé d’approuver de nouveaux permis pour l’exportation de biens militaires « non létaux » le 8 janvier en raison de la situation « extrêmement fluide » à Gaza.
Le gouvernement Canadien et Entité sioniste
Le 20 mars, Cosh a écrit une longue histoire soulignant que les permis d’exportation militaire autorisés avant le 8 janvier seront autorisés à continuer. La politique existante du gouvernement Trudeau de suspendre les approbations des nouvelles demandes de permis d’exportation – mais pas nécessairement de les rejeter – demeure intacte.
Les exportations militaires canadiennes continueront ainsi de couler vers Entité sioniste malgré les promesses gouvernementales.
Les députés néo-démocrates ont confirmé l’analyse perspicace de Cosh, indiquant que les permis existants ne seront pas modifiés, ce qui pourrait signifier que des exportations militaires valant des dizaines de millions pourraient être livrées en Entité sioniste.