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Échec du projet américain sur Gaza, quelles perspectives ?
Après l’échec des États-Unis à faire adopter leur résolution au Conseil de sécurité des Nations unies concernant un cessez-le-feu à Gaza, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré depuis l’aéroport de Tel Aviv avant de monter à bord de l’avion de retour vers Washington: « La résolution a reçu un soutien très fort, mais la Russie et la Chine s’y sont opposées ».
11 pays ont voté en faveur de la résolution, tandis que 3 pays, la Russie, la Chine, et l’Algérie, ont exercé leur droit de veto, et la Guyana s’est abstenue.
Une marge réduite
Tarita Parsi, vice-président de l’Institut Quincy à Washington, a commenté l’échec du projet américain en disant: « Le vote de l’Algérie – dont le représentant a souligné qu’il ne représentait pas seulement son pays mais l’ensemble du monde arabe – contre le projet de résolution américain à l’ONU concernant Gaza est plus important que le veto russe et chinois ».
Les regards se tournent actuellement vers Doha, où des pourparlers visent à résoudre la crise et à trouver un accord pour mettre fin à la guerre.
Échapper aux sanctions
L’ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a condamné le projet américain, le qualifiant d’ « initiative hypocrite » et de « formulation atténuée » en ce qui concerne le cessez-le-feu, ne prenant pas en compte la nécessité de sauver la vie des civils palestiniens. Il a affirmé que le projet de résolution avait été rédigé en tenant compte des intérêts politiques américains et assurant l’immunité à Entité sioniste, lui donnant ainsi un feu vert pour une opération militaire à Rafah, en plus de servir les intérêts de l’administration américaine.