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Protéger sa santé : Bien utiliser tampons et serviettes hygiéniques
Les produits de protection intime jetables font partie du quotidien de nombreuses femmes, avec une utilisation allant de 6 000 à 13 000 unités tout au long de leur vie. Tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips : ces dispositifs, bien que largement répandus, suscitent des interrogations quant à leur impact sur la santé. Ces dernières années, les médias ont largement relayé des cas de choc toxique liés à l’utilisation de ces produits. Alors qu’un décret sur l’étiquetage des protections périodiques est prévu pour le 1er avril, l’Anses, relayée par The Conversation, met en lumière les recommandations essentielles à connaître concernant ces équipements d’hygiène intime.
Les différents types de protections intimes et leur composition
Dans le commerce, on trouve des protections internes telles que les tampons et les coupes menstruelles, ainsi que des protections externes comme les serviettes hygiéniques et les culottes menstruelles. Selon les détails fournis par l’Anses, les protections externes jetables sont fabriquées à partir de produits d’origine naturelle issus du bois (cellulose), de substances synthétiques (polyoléfines) et de superabsorbants. Les tampons, quant à eux, sont composés de coton d’origine naturelle ayant subi un traitement chimique. Les coupes menstruelles sont généralement fabriquées en élastomère thermoplastique ou en silicone de qualité médicale.
Importance de limiter la présence de certaines substances
Des études antérieures ont révélé la présence de substances chimiques dans les protections intimes. L’Anses s’est penchée sur l’impact de ces composés sur la santé des femmes et a émis des recommandations à l’adresse des fabricants. L’objectif est d’améliorer la qualité des matières premières et de revoir les procédés de fabrication afin de réduire, voire d’éliminer, la présence de substances potentiellement dangereuses, telles que les perturbateurs endocriniens et les sensibilisants cutanés. L’Anses préconise également l’instauration d’une réglementation plus stricte au niveau européen pour limiter ces substances dans les protections féminines, comme le souligne The Conversation.
Maintien de l’hygiène et bonnes pratiques d’utilisation
En plus de la composition des produits, l’Anses rappelle l’importance de respecter des mesures d’hygiène rigoureuses lors du changement de protection intime. Une étude récente a révélé que certaines femmes dépassaient les recommandations en portant leurs tampons pendant des durées excessives, augmentant ainsi le risque de choc toxique. L’Anses souligne l’importance de suivre les recommandations spécifiques à chaque type de protection, de n’utiliser qu’un tampon à la fois pendant les règles et de respecter les consignes d’hygiène associées à l’utilisation des protections intimes. Selon les études, la coupe menstruelle apparaît comme l’option la moins risquée pour la santé des femmes.