Des activistes écologistes aspergent une œuvre de Monet de soupe à Lyon
Un mouvement d’activistes écologistes, nommé Riposte alimentaire, a récemment pris pour cible l’oeuvre « Le Printemps » de Claude Monet exposée au musée des Beaux-arts de Lyon. Deux jeunes femmes, âgées d’une vingtaine d’années, ont été appréhendées suite à cet acte, et le Musée des Beaux-arts de Lyon a déposé plainte.
Les deux activistes ont crié leur message après avoir aspergé l’œuvre de soupe derrière une vitre, déclarant : « Ce printemps sera le seul qui nous restera si nous ne réagissons pas. Que vont peindre nos futurs artistes ? A quoi rêverons-nous s’il n’y a plus de printemps ? ». La scène a été capturée sur vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux par Riposte alimentaire.
Le Musée des Beaux-arts de Lyon a indiqué dans un communiqué que l’oeuvre vandalisée sera soumise à une expertise pour évaluation de l’étendue des dommages, suivie d’une restauration.
Riposte alimentaire a revendiqué cet acte comme un moyen d’alerter sur la crise climatique et sociale imminente. Citant l’Observatoire Européen Copernicus, le mouvement souligne que la planète a connu une augmentation de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle sur une période de 12 mois.
Les deux femmes ont été interpellées sans résistance, et le maire de Lyon, Grégory Doucet, a exprimé son regret quant à l’incident, soulignant l’urgence de la crise climatique et l’importance d’une action résolue pour y faire face.
Ainsi, cet acte symbolique interpelle sur les enjeux environnementaux cruciaux auxquels notre société est confrontée, incitant à une réflexion profonde sur nos actions et engagements pour préserver la planète.