Ex-chef du Mossad: Assassinat de leaders du Hamas à l’étranger est une question politique
L’ancien chef des services de renseignement étrangers israéliens, Yossi Cohen, a déclaré que l’assassinat de dirigeants du Hamas à l’étranger nécessite une étude approfondie de plusieurs éléments, mais qu’il s’agit essentiellement d’une décision politique, rapporte le Jerusalem Post citant la chaîne « Kan 11 ».
Cohen a expliqué lors d’une interview avec la chaîne israélienne « Kan 11 » que la décision de ne pas éliminer la direction du Hamas est politique et repose sur trois éléments clés.
Le premier élément consiste à déterminer si la cible est « équivalente ou non », peu importe si elle est une cible matérielle ou autre. Le deuxième élément consiste à évaluer si l’unité opérationnelle chargée de la mission est capable de mener à bien la mission et de revenir en sécurité. Enfin, le troisième élément concerne la stratégie de réaction.
L’ancien responsable du renseignement a souligné que toute discussion de ce genre se termine par une décision politique.
Cohen s’est récemment impliqué lentement en politique, alors que le Likoud a chuté dans les sondages. Bien qu’il n’ait pas précisé s’il souhaitait devenir Premier ministre, il a qualifié cela d’intéressant et de poste stimulant.
Il a exprimé un fort soutien pour la désengagement de Gaza, affirmant qu’il soutenait pleinement un désengagement total.
Cohen a été choisi comme successeur potentiel du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mais ses déclarations ont incité le député du Likoud, Tali Gottlieb, à demander une réévaluation de cette succession.
Gottlieb a critiqué les déclarations de Cohen, les considérant comme une reconnaissance de Gaza en tant qu’entité politique autonome dotée d’un port et d’un aéroport. Elle a déclaré que Cohen pourrait être le chef du parti Meretz (parti juif de gauche) plutôt que du Likoud.
Un sondage précédent publié en novembre dernier a révélé que 13 % des Israéliens sondés estimaient que Cohen était plus apte à diriger le Likoud que Netanyahu, tandis que 12 % pensaient que le ministre de la Défense, Yoav Gallant, était plus approprié.