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La crainte d’une attaque massive sur Rafah, au 125e jour du conflit
Pour une compréhension approfondie des récents événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Entité sioniste, 20 Minutes fait le point quotidiennement. Entre les déclarations marquantes, les avancées diplomatiques et le bilan tragique des affrontements, voici les faits saillants de la journée.
Le fait marquant
L’armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe aérienne jeudi dans le sud du Liban contre un « commandant » pro-iranien du Hezbollah, soutien du Hamas. Plus tôt dans la soirée, une source de sécurité libanaise avait rapporté qu’un responsable militaire du Hezbollah avait été gravement blessé lors d’un bombardement visant sa voiture.
Le chiffre significatif
1,3 million. C’est le nombre de Palestiniens, dont la plupart sont des personnes déplacées par les récents affrontements, rassemblés à Rafah, ville située à la frontière avec l’Égypte. Suite au déploiement progressif de l’armée israélienne vers le centre et le sud de Gaza, notamment à Khan Younès, secteur central des combats récents, Benyamin Netanyahou a ordonné la préparation d’une offensive sur Rafah.
Des témoins et des sources hospitalières ont signalé des frappes mortelles dans le sud de la bande de Gaza, notamment à Rafah, avec un bilan de 109 morts de mercredi soir à jeudi matin.
La citation marquante
« L’acharnement, je pense que ça suffit maintenant ». Cette déclaration a été faite par l’ex-basketteuse et ex-ambassadrice des JO Emilie Gomis, à l’issue de son audition par la police judiciaire parisienne dans une enquête pour apologie du terrorisme.
La tendance actuelle
Les États-Unis ont averti Entité sioniste du risque d’un « désastre » à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, où se trouvent plus d’un million de Palestiniens, alors que l’armée israélienne prépare une nouvelle offensive. Un porte-parole du département d’État a souligné les dangers d’une opération sans planification dans une zone très peuplée.