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Allemagne et Australie appellent Entité sioniste à adopter la solution à deux États
Face à l’augmentation des critiques occidentales concernant la politique israélienne, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé les appels en faveur de la solution des deux États. Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères allemand, a déclaré ce lundi que la solution à deux états reste l’unique voie vers la résolution du conflit persistant entre Entité sioniste et les Palestiniens. De même, le gouvernement australien a réitéré son soutien pour cette solution.
Déclarations d’Annalena Baerbock avant la réunion de l’UE
Annalena Baerbock a souligné, juste avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne, que la solution à deux États, permettant la coexistence pacifique entre Israéliens et Palestiniens, demeure la seule option viable pour mettre fin au conflit.
« Ceux qui refusent même d’envisager cette solution n’ont proposé aucune alternative », a-t-elle ajouté, en appelant également à un « cessez-le-feu humanitaire » immédiat pour mettre fin aux hostilités dans la bande de Gaza.
Le point de vue australien
Pour sa part, le gouvernement australien a affirmé son soutien à une résolution à deux états « permettant aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre dans la sécurité et la prospérité ». Il a exhorté Entité sioniste à respecter ses engagements internationaux, notamment le droit international dans ses opérations militaires à Gaza, et s’est opposé à toute réduction de la superficie de Gaza ou à une présence israélienne permanente.
La position de l’Union Européenne selon Josep Borrell
Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, a insisté ce lundi sur l’importance de la solution à deux États pour conclure le conflit israélo-palestinien, soulignant qu’Entité sioniste ne pourra pas construire la paix uniquement par des moyens militaires.
Il a réitéré la condamnation des Nations Unies face au rejet par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu des appels à la création d’un État palestinien, qualifiant ce refus d' »inadmissible » après la guerre de Gaza.
La France envisage des sanctions
Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Le Drian, a exprimé son désir de voir l’Union Européenne imposer des sanctions contre les Israéliens commettant des violences envers les Palestiniens en Cisjordanie.
Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères des 27 États membres de l’UE se réunissent avec leur homologue israélien, Yisrael Katz, et plus tard séparément avec Riyad al-Maliki, leur homologue palestinien, pour discuter des perspectives de paix après le rejet par Netanyahu de la solution à deux États.
L’UE cherche à harmoniser sa position sur le conflit à Gaza alors que des pays solidement alliés à Entité sioniste, tels que l’Allemagne, s’opposent à l’appel de pays comme l’Espagne et l’Irlande pour un cessez-le-feu immédiat.