L’impact profond des images du Qassam sur l’Entité sioniste selon Al-Doueiri
Le général Faiyez Al-Doueiri, expert militaire et stratégique, a fait l’éloge des vidéos diffusées par les Brigades Al-Qassam, le bras armé du mouvement Hamas, illustrant les évolutions de la bataille surnommée « l’Ouragan d’Al-Aqsa ». Il a exprimé son admiration pour les vidéos de la résistance et leur profond impact en Entité sioniste.
Al-Doueiri a souligné, lors de son analyse pour Al Jazeera, que l’image est une composante de la bataille, car elle transmet les faits et communique efficacement la réalité de la situation. Il s’est interrogé sur la manière de connaître les événements sans ces films et vidéos.
Il a ajouté, en parlant de l’importance de l’image : « Comment pourrions-nous voir l’horreur du destruction systématique israélien, des déplacements forcés et des humiliations infligées aux civils ? » Il a noté que les vidéos avaient mobilisé le public en Occident dans un contexte de révolution de l’information et d’évasion de la censure.
Concernant le réseau de tunnels et les déclarations de l’occupation sur leur destruction, l’expert stratégique a fait référence aux récentes paroles du porte-parole d’Al-Qassam, Abou Oubeida, qui s’est moqué des affirmations de l’armée israélienne sur la destruction des capacités et tunnels de la résistance.
Il a expliqué que l’arrogance et le sentiment de supériorité de l’occupation lui « ont voilé la vue », ce qui a rendu possible l’attaque du 7 octobre.
Al-Doueiri a reconnu que l’occupation a découvert et détruit certains tunnels, mais la question pressante restait sur l’ampleur du réseau de tunnels, leur conception et s’ils sont interconnectés, y compris ceux utilisés pour la fabrication. Il a décrit le réseau comme une « boîte noire non résolue ».
Il a énuméré les types de tunnels de la résistance à Gaza, incluant les tunnels défensifs, offensifs, et ceux dédiés aux réunions, à la fabrication et au repos.
Il a aussi évoqué les différentes tentatives de l’occupation pour faire face à ce réseau, utilisant des techniques comme l’inondation, des robots et des chiens entraînés, en soulignant que l’unité israélienne spécialisée, Yahalom, a eu du mal avec les pièges de la résistance, particulièrement autour des ouvertures des tunnels, résultant en d’importantes pertes humaines.
Il a indiqué que certains rapports mentionnaient l’existence de tunnels à Gaza sur trois niveaux et à des profondeurs excédant 80 mètres, alors que l’efficacité maximale des bombes à pénétration et des bombes à effet de souffle se situe entre 15 et 25 mètres seulement.