Sommaire
Des chercheurs développent un vaccin anti-acné
Une équipe de recherche de l'École de Médecine de l'Université de Californie à San Diego a mis au point un vaccin contre l'acné. Après avoir été testé sur des souris, le vaccin a prouvé son efficacité à réduire les inflammations associées à l'acné, en neutralisant l'effet d'une des enzymes sécrétées par les bactéries liées à cette affection cutanée.
La prévalence de l'acné
L'acné touche entre 70 % et 80 % des individus à un moment de leur vie, généralement à l'adolescence. Les causes de ce problème de peau sont attribuées à des facteurs génétiques, environnementaux et bactériens.
Une décennie de recherche et des découvertes clés
La recherche, publiée dans le journal scientifique Nature Communications et qui s'est étendue sur plus d'une décennie, s'est intéressée spécifiquement à la relation entre l'acné et un type de bactéries vivant sur la peau humaine, connues sous le nom de Cutibacterium. Les scientifiques se sont demandés pourquoi ces bactéries conduisent parfois à l'apparition de l'acné sur la peau.
Les chercheurs ont identifié que ces bactéries sécrètent deux types d'enzymes : HylA et HylB. L'enzyme HylA est responsable des inflammations accompagnant les lésions acnéiques, tandis que HylB semble apaiser les inflammations cutanées.
Le vaccin : une nouvelle approche thérapeutique
Comme le rapporte le site spécialisé dans la recherche médicale Medical Xpress, le chercheur George Liu, participant à l'étude, a indiqué que sur la base de ces constatations, l'équipe a développé un vaccin ciblant spécifiquement l'enzyme HylA, réussissant ainsi à réduire considérablement les inflammations liées à l'acné.
Il est souligné par les chercheurs l'importance de cette étude réside dans la mise en lumière des facteurs génétiques liés à l'acné et le développement de traitements ciblés.
Des experts du Centre Médical Cedars-Sinai ainsi que de l'École de Médecine de l'University of California, Los Angeles ont également participé à cette recherche révolutionnaire.
Ce vaccin pourrait représenter une avancée significative dans la lutte contre l'acné et offre une perspective d'espoir pour les millions de personnes affectées par cette condition cutanée courante mais souvent difficile à traiter.