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La province d'Idlib, en Syrie, a été sous les projecteurs internationaux alors que les forces gouvernementales ont intensifié leurs attaques sur la région, provoquant des pertes civiles et soulevant des questions sur la nature du conflit syrien et les réponses internationales. Des critiques ont fait des comparaisons avec le sort de la bande de Gaza, soulignant la situation désastreuse et le confinement imposé aux civils, ainsi que la rhétorique entourant la résistance et le terrorisme.
Idlib sous les bombardements : la tragédie syrienne continue
Idlib, déjà décrite comme la dernière forteresse des rebelles en Syrie, fait face à une escalade des violences qui n'est pas sans rappeler les dures réalités de la bande de Gaza. Le régime syrien, mené par le président Bachar al-Assad, continue de marteler la région où civils, marchés et infrastructures essentielles sont pris pour cibles.
Les civils d'Idlib sont morts par centaines sous les bombardements incessants, avec des écoles et des hôpitaux réduits en ruines, aggravant la crise humanitaire qui touche déjà des millions de Syriens déplacés en raison de la guerre. Assad et ses alliés, incluant la puissance militaire russe, se justifient en affirmant combattre les terroristes, mais ces déclarations ne tiennent pas compte des victimes innocentes qui paient le prix lourd de cette guerre qui semble sans issue.
Assad ou la dévastation du pays
La politique d'Assad, résumée par le slogan "Assad ou la dévastation du pays", est restée celle du gouvernement depuis le début de la révolte syrienne en 2011. Malgré les nombreuses vies perdues et les destructions massives, le régime semble déterminé à maintenir son emprise sur le pouvoir, quitte à détruire des pans entiers de son propre pays.
Les critiques du gouvernement syrien soulignent que le régime d'Assad utilise la présence de factions armées pour justifier des attaques qui visent majoritairement des civils innocents, sous prétexte de s'attaquer à la base populaire du terrorisme. Lorsque des quartiers commerciaux sont anéantis à coups de missiles, c'est le peuple syrien qui en souffre, et non les groupes de combattants.
La réalité quotidienne d'Idlib
Idlib vit un calvaire quotidien constitué de bombardements fréquents et d'une violence omniprésente. Les comparaisons avec Gaza émergent face à l'étendue des destructions et à l'impossibilité pour des civils de fuir ou de recevoir des aides adéquates. Malgré la fréquence des attaques, les populations continuent de manifester leur solidarité avec d'autres communautés opprimées, comme celle de Gaza, tout en étant privées des droits les plus fondamentaux.
Oppression et terreur envers les civils
Ce qui se passe à Idlib est une forme de terreur continuelle que nul ne devrait avoir à subir. Avec la destruction systématique des écoles, des boulangeries, des marchés, et des hôpitaux, le régime d'Assad maintient un état de siège brutal sur les civils. Ceux qui meurent sont presque exclusivement des non-combattants, piégés dans un conflit dont ils ne sont que les victimes collatérales.
En considérant la situation à Idlib, des observateurs redoutent que la région puisse devenir, à terme, un second Gaza, isolé et martyrisé, avec une communauté internationale largement inerte devant le drame humain qui s'y joue. La crainte est que les habitants d'Idlib soient condamnés à vivre dans une enclave assiégée, avec peu d'espoir d'une intervention constructive et pacifique pour mettre fin à leur souffrance.
En somme, ce qui se déroule à Idlib n'est pas isolé des autres crises humanitaires et politiques contemporaines. La comparaison avec Gaza est évocatrice d'une réalité bien plus grande que les missiles et les combats : il s'agit d'une lutte pour la dignité humaine, pour le droit à la vie et à la paix. Ces concepts fondamentaux semblent malheureusement hors d'atteinte pour les habitants d'Idlib sous le feu, tout comme pour ceux de Gaza.