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Les tensions diplomatiques s'accentuent entre Washington et l'administration de Benjamin Netanyahu concernant la gestion et l'avenir de la bande de Gaza post-conflit. La politique étrangère américaine exprime des réserves sur les intentions israéliennes de maintenir le contrôle sécuritaire sur la région, en dépit de l'opposition palestinienne et d'une nécessaire confrontation des orientations politiques entre alliés de longue date.
Réponse américaine à la déclaration israélienne
Des déclarations de hauts responsables israéliens indiquent leur volonté de garder le contrôle sécuritaire sur la bande de Gaza indéfiniment, suite aux opérations militaires dans la région. Cette position a provoqué une réaction rapide des États-Unis, affirmant leur opposition à toute réoccupation israélienne du territoire. Le porte-parole du département d'État, Vedant Patel, a clairement soutenu la nécessité pour les Palestiniens d'être au premier plan des décisions concernant Gaza, affirmant que c'est une terre palestinienne et que cela devrait rester inaltéré.
Positionnement de Joe Biden face à la crise
Alors que l'administration Biden avait initialement adopté une posture en accord complet avec Entité sioniste suivant les attaques du 7 octobre, des divergences ont commencé à poindre. Plus de cinq semaines après le début de l'offensive sur Gaza, ayant entraîné des milliers de victimes, des experts de la politique étrangère américaine analysent la nature de ces écarts et la possibilité que les États-Unis aient établi des lignes rouges que le gouvernement israélien ne devrait pas franchir.
Le point de vue des experts et les implications futures
Les experts consultés par Al Jazeera Net évoquent des divergences dès le début du conflit, soulignant un objectif bipartite secret et public visant à écarter le Hamas du pouvoir. Le besoin d’une résolution plus large que l’affrontement à Gaza est mis en évidence, avec la projection d’une Palestine souveraine dirigée par l’Autorité palestinienne. Toutefois, ces aspirations se heurtent au refus de Netanyahu et à la position intransigeante de ses alliés. Ils notent également que l’administration américaine, tout en continuant de soutenir Entité sioniste, s’oppose à une nouvelle Nakba perçue comme un nettoyage ethnique.
La situation actuelle reflète la complexité des alliances et la nécessité pour les États-Unis de faire preuve de pragmatisme diplomatique face à leur allié israélien. Les divergences mises en lumière conscientisent une éventuelle évolution des stratégies américaines en réponse à la dynamique du conflit et à l’exigence d’une solution durable respectueuse des droits palestiniens.