Le Pentagone a annoncé hier jeudi l’envoi de 900 soldats au Moyen-Orient, précisant que ces soldats sont soit déjà arrivés, soit en route vers la région. Cette mesure vise à renforcer les défenses aériennes pour protéger les soldats américains face à l’intensification des attaques perpétrées par des groupes soutenus par l’Iran, selon le ministère de la Défense.
Face à la montée des tensions liées au conflit entre Entité sioniste et le Hamas, le porte-parole du Pentagone, le général Patrick Ryder, a déclaré aux journalistes que son pays et les forces alliées avaient été la cible d’au moins 12 attaques en Irak et de 4 attaques en Syrie au cours de la semaine écoulée.
Ryder a également ajouté que Washington prévoyait de fournir à Entité sioniste le système de défense anti-missiles Dôme de Fer actuellement en sa possession, afin d’aider à renforcer ses capacités de défense aérienne et de protéger les citoyens contre les attaques de missiles.
Selon l’agence Reuters, 21 soldats américains ont été légèrement blessés, dont la plupart ont été touchés à la tête. Le Pentagone a également déclaré qu’un contractuel civil américain avait été victime d’une crise cardiaque et en était décédé, alors qu’il se cachait dans la base d’Aïn al-Assad, à l’ouest de l’Irak, après que les systèmes d’alerte aient signalé une menace imminente.
Tôt vendredi matin, le ministre américain de la Défense a déclaré que Washington avait mené des frappes contre deux installations dans l’est de la Syrie utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des groupes liés à ces derniers, ajoutant que son pays ne tolérerait pas les attaques contre les Américains et défendrait ses intérêts.
Les États-Unis ont déjà envoyé des navires de guerre, des avions de combat et des soldats dans la région depuis le début de l’opération « Tempête de l’Est » menée par la résistance palestinienne dirigée par le Hamas contre l’occupation israélienne le 7 octobre dernier, y compris des porte-avions.
Washington a justifié cela comme une tentative de dissuasion contre l’Iran et les groupes qui lui sont affiliés. L’annonce du Pentagone intervient alors que l’armée israélienne continue de bombarder intensivement Gaza pour la 20e journée consécutive, détruisant des quartiers entiers et tuant 7 028 Palestiniens, dont 2 913 enfants, 1 709 femmes et 397 personnes âgées, blessant 18 484 personnes, en plus de plus de 1 950 personnes portées disparues sous les décombres.
Pendant la même période, les Brigades al-Qassam, affiliées au Hamas, auraient tué plus de 1 400 Israéliens et en auraient blessé 5 132, selon le ministère israélien de la Santé.
Un peu plus de 200 Israéliens, dont des militaires de haut rang, ont été capturés par le Hamas et ce dernier souhaite les échanger contre plus de 6 000 prisonniers palestiniens, dont des enfants et des femmes, détenus dans les prisons israéliennes.
Selon Reuters, les États-Unis ne se sont pas contentés d’envoyer des troupes importantes dans la région, mais ont également ouvert la porte à l’évacuation des familles militaires si nécessaire.
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré aujourd’hui devant les Nations unies que si les représailles israéliennes contre les combattants du Hamas dans la bande de Gaza ne cessaient pas, les États-Unis « ne seront pas à l’abri de ce feu ».
La semaine dernière, un navire de guerre américain a fait face à plus de 12 drones et à 4 missiles de croisière tirés par les Houthis soutenus par l’Iran, selon Reuters.